L'antenne de l'agence d'Oran de la Caisse nationale d'assurance chômage
(CNAC), située au centre-ville, refaite à neuf et inaugurée récemment, ne présente
pas toutes les caractéristiques pour l'accueil des nombreux chômeurs âgés entre
30 et 50 ans qui affluent quotidiennement.
Certains porteurs de projets rencontrés sur place témoignent que sur le
plan des commodités, les bureaux ouverts pour le public au niveau du siège de
la direction régionale de la CNAC étaient de loin meilleurs et que malgré sa
situation de proximité, étant donné qu'elle est située en plein centre-ville
d'Oran où sont concentrées les administrations publiques, cette antenne présente
beaucoup plus d'inconvénients que d'avantages. En plus de ces manquements, les
intéressés mettent en évidence la lourdeur des services concernés pour
l'aboutissement de la demande et sa présentation devant la commission devant
retenir les projets déposés et qui siège une fois par semaine. Ces difficultés
surviennent à un moment où les pouvoirs publics insistent sur les facilitations
accordées pour cette catégorie de chômeurs aussi bien dans la constitution du
dossier et son traitement dans des délais relativement courts ainsi que la
revue à la baisse de l'apport personnel qui passe de 10 à 5%.
Ainsi, pour le dépôt du dossier administratif, dont l'attestation de
chômage a été annulée avec la seule présentation de la carte bleue délivrée par
l'ANEM, la réponse est donnée après 15 jours seulement, alors que par le passé
le délai pour cette première étape était d'un mois, voire plus. Les postulants
retenus sont invités par la suite à une formation portant sur la présentation
du projet avant qu'ils soient pris en charge par des assistantes pour leur
accompagnement. En revanche, le premier goulot d'étranglement est observé pour
le dépôt du dossier du projet avec un délai moyen de 30 jours contrairement au
passé avec seulement 15 jours. Une fois retenu, le candidat doit attendre la
sortie d'un contrôleur chargé de constater les lieux notamment concernant le
siège de la future entreprise.
A ce niveau, nos interlocuteurs estiment que le nombre d'agents affectés
à cette mission, à savoir deux, alors que d'autres avancent qu'un seul agent
est actuellement en fonction, est un handicap majeur et, souvent, les
intéressés s'impatientent et vont vers l'irréparable comme ce citoyen qui
aurait défoncé une porte en signe de protestation. Nos interlocuteurs estiment
que cet acte est condamnable à plus d'un titre étant donné que ce dispositif a
fait ses preuves et que plusieurs chômeurs ont pu améliorer leurs conditions de
vie en concrétisant leurs projets. Ceci étant, les postulants estiment que la
balle est dans le camp des responsables de l'agence d'Oran qui doivent revoir
leur système d'organisation afin d'éviter ces disfonctionnements pouvant à la
longue compromettre ce dispositif.
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Posté Le : 20/04/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : S C
Source : www.lequotidien-oran.com