Algérie

AG du conseil national de l'Ordre des médecins



AG du conseil national de l'Ordre des médecins
Certes, il n'y a pas eu de recommandations vigoureuses lors de la dernière assemblée générale du conseil national de l'Ordre des médecins (Cnom), présidée, jeudi à Annaba, par le Dr Mohamed Berkani Bekat toujours égal à lui-même quand il faut monter au créneau.Pour peu que l'avant-projet de loi sanitaire ne prenne pas en considération les aspirations des praticiens, cela pourrait sonner la fin de la bonne entente entre le Cnom et le ministère de la Santé, de la Population et de Réforme hospitalière (MSPRH). C'est l'interprétation que d'aucuns ont donné à la localisation de cette AG de Annaba. Il s'agissait pour les 60 membres du Cnom de confirmer d'abord que leur institution est très proche de ses adhérents où qu'ils sont. De lancer, ensuite, des messages à qui veut bien les lire, les disséquer et tirer des conclusions. De répondre, enfin, aux aspirations et aux préoccupations des praticiens en termes d'éthique et de déontologie. C'est dire toute la signification de cette AG du Cnom à Annaba. Elle l'est d'autant importante quand on sait qu'il s'agissait de rendre hommage et de remettre à titre posthume le tableau de l'Ordre du mérite du Cnom au Dr Mohamed Debez décédé le 20 octobre dernier. Ses confrères s'étaient succédé à la tribune pour souligner le «parcours exemplaire» de ce pédiatre qui, de son vivant, n'hésitait pas à sacrifier ses meilleurs moments pour répondre à un quelconque appel de prise en charge médicale des enfants. AG importante de par les points inscrits à l'ordre du jour. Ils sont en relation avec l'avant-projet de loi sanitaire. On ne sait pas si le conseil régional de l'Ordre de Annaba organisateur a soufflé au Cnom ses points inscrits à l'ordre du jour des 15es Journées internationales de déontologie médicale de Annaba sur la sécurité du personnel médical face aux agressions dans les hôpitaux, l'exercice illégal de la médecine, aux relations du Cnom avec les administrations et les actes de violence en milieu hospitalier. Faute de communication, les gens de la presse n'ayant pas été conviés, on n'en saura pas plus. Ce qui justifie le peu d'informations relative aux activités deux rencontres superposées, celle des JIDMA et celle ayant caractérisé les travaux de l'AG du Cnom. Les participants à cette rencontre représentent-ils toutes les catégories de médecins du secteur public, privé, militaires, enseignants-chercheurs... Doit-on croire que les quatre thèmes retenus, notamment celui portant sur la sécurité du personnel médical face aux agressions dans les hôpitaux, sont une manière pour les médecins de dire qu'ils se préparent à monter au créneau... Pour ces derniers, la nouvelle loi sanitaire en projet pourrait servir de base de travail dans l'élaboration d'un statut pour leurs confrères étrangers travaillant dans les cliniques. C'est aussi un tremplin pour tenter de mettre un terme aux actes de violence en milieu hospitalier et aux activités des acteurs de la médecine illégale. Pris individuellement, certains médecins participants aux journées internationales de déontologie médicale ont unanimement affirmé «qu'en cas d'absence de réaction tendant à assurer leur sécurité dans l'exercice de leur fonction, ils n'écartent pas la possibilité de recourir à des actions de débrayage». Cette manifestation comme les déclarations du président du Cnom ont permis également d'évoquer de nouveau d'autres aspects qui ternissent l'image de la profession de médecin.




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