Cette déclaration a été faite lors de la participation de l'ambassadeur Amar Bendjama à la réunion de la 10e session extraordinaire d'urgence sur la Palestine, qui se tient mardi et mercredi, et qui devrait donner lieu au vote sur un projet de résolution présenté par la Palestine, pour la première fois dans l'histoire de l'ONU, exigeant l'application de l'avis consultatif de la Cour internationale de Justice (CIJ) du 19 juillet 2024, selon lequel la présence de l'entité sioniste sur les territoires palestiniens occupés est "illégale et doit mettre fin à l'occupation".
L'ambassadeur Bendjama a souligné l'impératif de veiller à "la pleine" application de l'avis consultatif de la CIJ, appelant l'ensemble des pays membres à appuyer le projet de résolution historique présenté par l'Etat de Palestine à l'AG de l'ONU, lequel définit une feuille de route "claire" visant à mettre fin à l'occupation et permettre au peuple palestinien de jouir de l'ensemble de ses droits.
Soulignant l'importance de l'action multilatérale dans la préservation des droits du peuple palestinien et de sa juste cause, l'ambassadeur Bendjama a regretté les limites de ses mécanismes, y compris l'ONU elle-même, en raison de l'incapacité de permettre aux Palestiniens de jouir de l'ensemble de leurs droits inaliénables.
"Sans le droit international et les instances onusiennes, la question palestinienne aurait été oubliée dans un monde dominé par des intérêts étroits, d'autant plus que l'action multilatérale a montré son incapacité à appliquer les résolutions de la légalité internationale", a-t-il dit.
L'ambassadeur Bendjama a attribué "cet échec à la puissance occupante qui fait fi du droit international faute de reddition de compte et de sanctions et agit au-dessus des lois", condamnant, par la même, "la poursuite par l'occupant israélien, des massacres et des arrestations à Ghaza et en Cisjordanie, ainsi que la profanation des lieux saints à El Qods, le déplacement forcé de ses habitants, et le déni manifeste des droits du peuple palestinien, dans une tentative de saper l'établissement de son Etat".
Le représentant permanent de l'Algérie auprès de l'ONU a indiqué que "l'avis consultatif de la CIJ, qui réfute le récit de l'occupant et met à nu les politiques de ségrégation raciale qu'il pratique, réaffirme, encore une fois, l'illégalité de l'occupation israélienne des territoires palestiniens et la nécessité d'y mettre un terme".
Dans ce contexte, Bendjama a rappelé les propos du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune qui a déclaré : "Nous, promoteurs de la paix juste, sommes devant la responsabilité de mettre fin à l'injustice historique dont le peuple palestinien est victime et cela ne sera possible que si l'on oblige l'occupation à se conformer aux résolutions de la légalité internationale".
"Nous devons agir ensemble pour défendre le droit international. Nous devons rester unis pour la paix", a-t-il conclu.
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Posté Le : 17/09/2024
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : aps
Source : www.aps.dz