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Afrique de l'Ouest
Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) ont déclaré vendredi qu'ils uniraient leurs forces pour combattre le groupe armé nigérian Boko Haram qui continue à semer la terreur au Nigeria, rapportent samedi des médias.Le président ghanéen John Dramani Mahama, président en exercice de la Cédéao, a déclaré aux médias locaux et internationaux, vendredi à Accra, qu'il était temps de "prendre en charge la menace du terrorisme de manière plus décisive sur le continent africain"."J'ai discuté avec mes collègues chefs d'Etat et je demande qu'à la lumière de la situation présente, nous redéfinissions notre protocole. Cette situation exceptionnelle nécessite des mesures tout aussi exceptionnelles", a déclaré M.Mahama."En tant que président de la Cédéao, je demande une session spéciale lors du 24ème Sommet de l'UA (prévue fin janvier à Addis Abeba), pour discuter d'une stratégie commune dans la lutte contre le terrorisme, non pas par le biais de blocs subrégionaux séparés, mais en tant qu'un seul continent uni".Le président ghanéen a déclaré que "c'est par un effort collaboratif similaire et avec une assistance de la communauté internationale, que la lutte contre le virus ébola a été organisée"."A cette fin, dans la lutte contre l'ébola, la Cédéao a tiré la sonnette d'alarme et mobilisé toutes les ressources disponibles. Cela a généré un partenariat international fort dans la lutte contre l'ébola", a-t-il dit."Il est de plus en plus clair que si nous voulons gagner la lutte contre le terrorisme, nous devons faire sur ce front la même chose que nous avons fait sur le front de l'ébola", a insisté M. Mahama. "Nous devons sonner l'alarme, obtenir l'aide de chaque allié potentiel et mobilier chaque ressource disponible".On estime que près de 10.000 personnes ont trouvé la mort dans des violences menées par Boko Haram qui a ces dernières années envahi des écoles et abattu des enfants, allant jusqu'à les brûler vivants dans leurs dortoirs.M. Mahama a déclaré que son souhait était que les dirigeants africains "sortent de cette session du sommet de l'UA avec un plan d'action spécifique pour faire face en permanence avec la question de terreur sur le continent"."Nous ne pouvons pas rester silencieux, les bras croisés attendant que la communauté internationale intervient au nom de notre organisation", a-t-il souligné.APS




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