Greenpeace est incontestablement une organisation qui pose beaucoup de questions gênantes.
Aux gouvernements, aux entreprises, aux institutions … Il arrive que ces interlocuteurs choisissent de ne pas nous répondre. Espérant sans doute qu’après un délai “raisonnable” Greenpeace laissera tomber… C’est une situation des plus courantes. Mais c’est sans compter sur notre ténacité, et sur celle des citoyens!
Herakles Farms fait partie de ces entreprises qui pensent que mettre la tête dans le sable est une bonne attitude face aux questions posées par Greenpeace et les autres ONG et nombreux opposants Camerounais au projet d’Herakles Farms.
Herakles Farms et Bruce Wrobel, le président, ne semblent pas avoir envie de s’expliquer sur le projet de plantation de palmiers à huile au Cameroun.
Mais Greenpeace aime poser des questions et en soulève de nouvelles dans le nouveau rapport publié par Greenpeace USA: Herakles Farms au Cameroun: contre-exemple pour l’huile de palme.
Le rapport relève les points cruciaux sur lesquels Herakles Farms doit se justifier:
* Les millions de tonnes de carbone que le projet va émettre?
* La destruction d’un corridor écologique primordial?
* Le mépris affiché face au mécontentement des populations?
* La poursuite des travaux sur le terrain en violation de la loi camerounaise?
Greenpeace continuera à donner, ici et ailleurs, une voix aux résistants locaux
Le samedi 2 février, Greenpeace a apporté sur la Place du Palais Royal à Paris la déforestation et ses conséquences environnementales et humaines effroyables. Cette manifestation de soutien à la résistance locale camerounaise a rassemblé des centaines de personnes.
L’objectif ?
Ne pas laisser ce scandale qui parait se dérouler loin de nous dans le silence et l’ignorance.
Plus de 500 messages de soutien ont été déposés le jour J. Plus de 1.500 l’ont été via Internet.
Et oui, nous avons attiré l’attention. Quelques jours après notre mobilisation, le ministre de l’agriculture camerounais a répondu aux questions des journalistes sur ce sujet précis.
Aujourd’hui, nous voulons que les lignes bougent plus encore, bougent vraiment. Nous souhaitons qu’Herakles réponde.
C’est pourquoi Greenpeace a porté ses questions et réclamé l’arrêt du projet directement à New York, où se trouve le siège d’Herakles Farms, en compagnie de deux activistes environnementaux et dirigeants d’ONG camerounaises Nasako Besingi et Samuel Nguiffo, qui étaient présents spécialement pour l’occasion, auprès des médias américains, d’ONG américaines, de bailleurs de fonds, lors de la conférence du mardi 19 février.
Aidez-nous à obtenir des réponses. Ensemble, nous pouvons relayer la voix des populations menacées et réprimées au nom du seul profit d’Herakles.
Greenpeace France
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Posté Le : 08/03/2013
Posté par : akarENVIRONNEMENT
Photographié par : Photo et texte: Forêts ' le 20 février 2013
Source : http://forets.greenpeace.fr/cameroun-nous-voulons-une-reponse-franche-dherakles-farms