Algérie

Afin de préserver le patrimoine foncier



La livraison des permis de construire subordonnée au visa des bureaux d’études Dans le cadre de la lutte contre l’occupation abusive et anarchique du patrimoine foncier, le wali d’Oran a récemment décidé de soumettre l’attribution des permis de construire sur des terres comprises dans le POS à l’obtention préalable par les demandeurs d’un visa délivré par le ou les bureaux d’études chargés du plan. De source fiable, on explique que la décision du wali d’Oran d’intervenir dans ce domaine, prise lors d’une réunion ayant récemment regroupé les différents intervenants dans le domaine, tend, d’une part, à préserver le patrimoine foncier et à mettre, d’autre part, un terme aux nombreux dépassements ayant touché les 26 POS recensés à travers la commune d’Oran en 1998 dans le cadre du PDAU. On rappelle, en effet, que c’est en raison de ces dépassements et de cette anarchie, que de nombreux projets urbanistiques programmés depuis des années traînent toujours. Selon des sources proches de la municipalité d’Oran, on signale que pour des considérations financières, la mise en œuvre de 6 POS implantés dans des zones particulièrement actives en matière d’urbanisation n’a toujours pas démarré alors que d’autres plans ont été récemment approuvés et les études les concernant bientôt lancées. Toujours à propos de POS, nos sources rapportent que la wilaya a également approuvé les plans des secteurs Dar Beïda, Menaouer et Mokrani et que les enquêtes publiques les concernant et qui s’étaleront sur 45 jours seront incessamment lancées avant leur soumission à la wilaya pour approbation. Parlant de la relance des projets dormants, nos interlocuteurs expliquent que cette décision vise à favoriser l’extension de la ville, à faire obstacle aux spéculateurs qui cherchent à mettre la main sur le patrimoine foncier, à faciliter la délivrance des actes et à constituer des réserves pour les équipements publics. Au sujet des POS de Sidi El-Houari et de Kanastel, on indique qu’il a été décidé la création d’une commission où seront représentées la direction de l’Urbanisme et de la Construction, la commune et de la wilaya d’Oran et que cette commission devra étudier au cas par cas les demandes de permis de construire qui lui seront présentées. Parlant du cas spécifique de Sidi El-Houari, on met en avant la particularité de ce site sur les plans urbanistique, historique et archéologique pour expliquer les retards apportés à la mise en œuvre de son POS. A ce même propos, on rappelle que le bureau d’études français auquel avait été confiée l’étude s’en était désisté deux ans après avoir été retenu et qu’un autre cabinet local avait été appelé à la rescousse. Peine perdue, confie-t-on, puisque l’étude présentée par ce dernier bureau a soulevé moult réserves et qu’en fin le cas de Sidi El-Houari, qui nécessite une expérience avérée, demeure entier. Nos sources n’hésitent pas à avouer que certains secteurs urbains délivraient des permis de construire sans consulter au préalable les POS et que cette pratique a davantage compliqué la situation. Redouane G.




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