Algérie

Afin de développer les ressources en eau en 2018 : Le ministre promet une enveloppe de 280 milliards de DA



Le printemps est à nos portes et l'été approche à grand pas. L'eau, cette source si précieuse est très demandée par les citoyens surtout durant ces deux périodes. Les pouvoirs publics se doivent donc de faire les efforts nécessaires pour booster les responsables à quelque niveau que ce soit dans ce secteur pour assurer l'alimentation de cette précieuse ressource afin de satisfaire les demandes croissantes durant les périodes considérées.Et en même temps, et là, il faut bien le mettre en exergue, il faut aussi que les citoyens sachent pour ne pas dire apprennent désormais à faire très attention pour ne point en abuser, mais plutôt faire en sorte de tenter de l'économiser pour son propre bien justement. Là, la mission des pouvoirs publics et des responsables concernés est de mettre le paquet sur la sensibilisation pour économiser cette source principale pour le bien-être pour ne pas dire pour la vie du citoyen.
Les efforts de l'Etat sont là pour témoigner des efforts fournis pour développer le secteur à travers tout le pays. Ainsi et pas plus tard qu'hier, le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Necib, a annoncé à la Radio nationale le dégel des opérations d'assainissement d'un montant de 84 milliards de dinars, ce qui porte à 280 milliards de dinars le plan de charge de son secteur pour 2018.
Ce plan de charge comprend un programme neuf d'un montant de 160 milliards DA, la levée du gel d'opérations consacrées à l'assainissement de l'ordre de 84 milliards DA et un programme de réajustement.
Il s'agit à la fois de l'amélioration de la distribution de l'eau potable, de la mobilisation des ressources conventionnelles et non conventionnelles (dessalement de l'eau de mer), de l'assainissement et de l'hydraulique agricole (eaux épurées).
Cette mesure fait suite à la décision du président de la République de classer le secteur des Ressources en eau parmi les 3 priorités nationales aux côtés de la santé et de l'éducation, a expliqué le ministre, lors de son passage dans l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne.
D'autre part, M. Necib a évoqué la stratégie de son secteur pour sécuriser l'alimentation en eau potable du pays, qui repose, déclare-t-il, sur " le principe de la diversification de la ressource ", à travers la " mobilisation de toutes les ressources conventionnelles et non conventionnelles ".
Au sujet des ressources conventionnelles, M. Necib cite les eaux captées par les barrages, les eaux souterraines et la très grande réserve d'eau constituée par le système aquifère du Sahara septentrional (SASS).
S'agissant des ressources non conventionnelles, elles concernent, dira le ministre, le dessalement, " une option salutaire ", qui est en train d'occuper une place importante dans l'offre nationale en eau potable, souligne le ministre, qui ajoute que son secteur est très actif dans le domaine de l'hydraulique agricole et contribue au développement des nouvelles surfaces agricoles.
L'autre principe de la stratégie du secteur pour assurer la sécurisation de l'alimentation en eau c'est la réalisation d'une interconnexion entre les barrages et les stations de dessalement, qui permet un transfert des excédents vers les régions déficitaires
Ainsi et concernant la réalisation des stations de dessalement de l'eau de mer, le ministre a avancé que le gouvernement a décidé de réaliser deux stations restantes malgré la baisse des ressources financières, qui s'ajouteront aux 11 stations déjà réalisées.
La première station sera réalisée dans la wilaya d'El Tarf pour approvisionner cette région frontalière et certaines communes des wilayas de Guelma et de Souk Ahras, alors que la seconde sera installée à Zéralda pour contribuer à alimenter la capitale, qui risque de connaître un déficit en ressources en eau, et la wilaya de Blida.
S'agissant du problème des fuites sur les réseaux d'alimentation en eau, estimées à 30% et correspondant à un (1) milliard de m3, M. Necib déclare que " Nous sommes en train de rénover et de réhabiliter les réseaux d'assainissement des différentes villes. Notre rythme de réalisation est d'environ 1.500 km par an, mais notre ambition c'est d'atteindre un rythme de réalisation de 2.000 km/an. Avec cette cadence, nous allons pouvoir réduire les fuites d'eau à un niveau inférieur à 20% en 2030, peut-être même à 18% ", a précisé ministre.
M. Necib, a assuré dans ce même ordre d'idée que son département compte réduire ce taux de fuites à environ 18% par l'augmentation de la cadence annuelle de la rénovation des réseaux de distribution de l'eau potable à 2.000 km/an, contre 1.500 km/an actuellement, selon lui.
M. Necib a, d'autre part, évoqué la lutte contre le phénomène de "vol d'eau" ou, autrement dit, "des eaux consommées non facturées", en collaboration avec la police des eaux et les collectivités locales. Enfin et évoquant les créances de l'Algérienne des eaux (ADE) sur ses abonnés qui sont estimées à 46 milliards DA. De plus, le ministre a expliqué que ce montant était composé de créances anciennes, irrécupérables, chiffrées à 16 milliards DA, et de créances effectives d'une valeur de 30 milliards DA dont 90% ont été recouvrés.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)