Algérie - A la une

Affrontements meurtriers à Zouara Libye



Affrontements meurtriers à Zouara                                    Libye
Au lendemain des affrontements qui ont opposé plusieurs tribus à Sebha, dans le sud (147 morts et 395 blessés), la région de Zouara, à l'ouest de Tripoli, non loin de la frontière tunisienne, est, depuis lundi, le théâtre de combats meurtriers entre les factions rivales. « Le nombre des victimes a atteint 4 morts et 35 blessés pour la ville de Zouara, et 10 morts et 45 blessés du côté de Jamil et Regdaline, villes situées à une centaine de kilomètres à l'ouest de Tripoli », indique le Conseil national de transition (CNT). Les hostilités avaient commencé quand des ex-rebelles de Zouara avaient été arrêtés lors de leur passage dans la ville environnante de Jamil, abritant avec Regdaline de nombreux combattants pro-Kadhafi. Le porte-parole des combattants de Ragdaline, Rami Kanaan, a annoncé la capture de 34 hommes de Zouara, en « représailles à des mois d'exactions » commises contre les siens, alors que le chef du conseil local de Zouara, Abo-Bakr Taloa, parle de 21 hommes arrêtés.Après une intervention du CNT, les ex-rebelles de Zouara ont été libérés et un accord a été trouvé entre les deux parties pour mettre fin au différend. Mais peu après, ces derniers ont relancé les hostilités. Le représentant de la ville de Zouara au CNT, Othman Ben Sassi, a qualifié la situation dans la ville de « critique ». Devant la gravité de la situation, et craignant l'étendue du conflit vers d'autres régions, le CNT, mais aussi le gouvernement d'Abderahim Al Kib, multiplient les médiations pour apaiser les tensions entre les différents belligérants. Le ministre libyen de l'Intérieur, Fawzi Abdelali avait fait état de son côté d'efforts pour mettre fin au conflit. « Nous avons envoyé une force de 200 membres du ministère de l'Intérieur dans la région », a-t-il indiqué, appelant les deux parties à la « retenue ». Néanmoins, le climat demeure tendu dans la zone des combats, située à 60 km des frontières tunisiennes, où l'on craint une reprise des hostilités dont l'enjeu serait, notamment le contrôle du poste frontalier de Ras Jédir, principal point de passage entre les deux pays, aux mains des insurgés depuis fin février.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)