Des violents ont opposé des manifestants et des forces de l'ordre tunisiennes dans la ville de Djerba. Des centaines de citoyens de cette ville ont manifesté contre la réouverture d'une décharge publique sur l'île de Djerba. Selon des témoignages des dizaines de policiers ont été blessés par les manifestants qui ont saccagés et brûlés des édifices publics et des véhicules.
Selon un porte -parole du Ministère de l'intérieur un grand nombre de manifestants au centre de Guellala ont attaqué un poste de police avec des pierres et des cocktails Molotov. Selon un bilan provisoire au moins 50 policiers ont été blessés et 06 véhicules appartenant aux forces de l'ordre ont été incendiés. Plusieurs manifestants ont été également blessés au cours de ces affrontements. Ces événements interviennent après les affrontements qui ont émaillé la ville de Sidi Bouzid le 05 octobre dernier. Les protestataires ont forcé le passage pour entrer dans le siège du gouvernorat de Sidi Bouzid, réclamant la démission du gouverneur qui a dû être évacué sous escorte des forces de l'ordre et de l'armée nationale, le tout sur fond de youyous et de l'hymne national. En outre, la délégation de Meknassi est entrée en grève générale suite à l'appel lancé jeudi par l'Union locale du travail pour protester contre la politique de tergiversation des autorités régionales, et pour dénoncer l'oppression exercée sur les jeunes. Les établissements publics et les locaux commerciaux ont été fermés à l'exception des établissements de santé, des pharmacies et des boulangeries. De même, un grand nombre d'habitants et de représentants des partis politiques et de la société civile ont effectué une marche populaire qui a parcouru l'artère principale de la ville. On note également que des protestataires ont agressé, jeudi, verbalement et physiquement (à coups de poings), le délégué de Sidi Bouzid Ouest Mahmoud Laâbidi, et ce malgré la tentative d'intervention de l'armée pour l'évacuer. Plusieurs autres régions du pays connaissent actuellement des échauffourées entre forces de l'ordre et manifestants au moment ou la tension monte entre le Président de la République et les Salafiste. Dans sa dernière sortie, Moncef Merzouki a indiqué que les salafistes sont un « Cancer» pour la société chose qui a contraint les islamistes de le qualifier d'apostat. Cependant, nous apprenons qu'après s'être vu refuser les accès pour son meeting populaire prévu le 13 octobre prochain, notamment à la Coupole d'El Menzah, le mouvement Nidaa Tounes a décidé d'annuler ce meeting, notamment pour des raisons de sécurité, selon une source officielle au sein du Mouvement. Rappelons que ce meeting commun devait réunir les partis Nidaa Tounes, Al Joumhouri et Al Massar.
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Posté Le : 08/10/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Moncef Rédha
Source : www.lnr-dz.com