Algérie

Affluence et évasions multiples



En ces jours de mois de juillet avec sa chaleur pesante sur la cité de Ain Fouara, Sétif se cherche un coin d'ombre et va à la conquête d'espaces de détente et de loisirs qui ne sont pas sans connaître chaque jour, dans la tranquillité et ce jusqu'à des heures tardives de la nuit, une affluence nombreuse venue de tous les coins de cette wilaya et bien d'autres environnantes.Dans une ville qui dort ainsi tard et ne se réveille que tardivement, les premiers espaces à être pris d'assaut par les citoyens sont indéniablement les jardins publics où chaque coin d'ombre, chaque banc aux courbes d'une échine fatiguée, usée parfois, sont «squattés» pour un moment de détente et de sérénité, le temps d'une demi-journée, afin de se consacrer ensuite à une sieste bien méritée. L'après-midi, la place est cédée aux femmes et aux enfants qui occupent nombreux les parcs d'attractions et ceux du Parc Mall, pour ne citer que ceux-là.
Au jardin Emir-Abdelkader, où nous prenons le soin de nous y rendre la matinée, nous remarquons d'entrée que l'ancien jardin d'Orleans, tel qu'il fut appelé durant la colonisation, n'a rien perdu de sa verve, et la végétation luxuriante, qui a de tout temps fait sa spécificité, continue de faire bon ménage avec ce premier musée lapidaire où plus de 150 stèles épigraphiques, colonnes et chapiteaux qui remontent à 1840 y trouvent bonne place. A peine quelques marches pour investir le long couloir de verdure que le temps a tissé, quelque chose, à la fois curieuse et méritoire de ses initiateurs, attire notre attention ; un présentoir proposant quelques livres à la lecture ? sans doute pour agrémenter davantage le temps de tous ceux venus y passer un bon moment? vient alors se joindre à la satisfaction des visiteurs de tout âge qui, pour les uns, préfèrent consacrer leur temps à leur journal du matin et pour d'autres choisir un livre scolaire fusse-t-il d'un autre temps ou un ouvrage d'un autre genre, parfois trop vieux parfois pas souvent à leur convenance. En attendant que cette idée du groupe de jeunes «Farik Soufara el Guiraa» puisse être relayée par des adeptes de la lecture.
En s'enfonçant dans la végétation de ce jardin d'envergure, qui prend place à quelques encablures de Ain Fouara, ? pas encore dévoilée vu qu'elle vient de se refaire une toilette par des spécialistes algériens qui s'y sont succédé après qu'un individu l'a vandalisée, ne peuvent que s'en réjouir d'aller au contact de ces multiples espèces de la flore qui font la richesse de ce jardin, premier musée lapidaire qui a vu le jour par un 18 novembre 1943.1943.


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