Algérie

Affaires Air Algérie-El Watan : Le procureur requiert une amende de 50 000 DA contre Omar Belhouchet


Le harcèlement judiciaire contre le quotidien El Watan et son directeur de publication se poursuit. Omar Belhouchet a été jugé hier dans deux affaires l'opposant à Air Algérie. En attendant le verdict, le procureur général du tribunal de Sidi M'hamed près la cour d'Alger a requis une amende de 50 000 DA contre le directeur du journal. Ces deux affaires de « diffamation » sont intervenues suite à deux plaintes portées, en 2005, contre le quotidien El Watan par l'ancien PDG d'Air Algérie, le défunt Tayeb Benouis. Les deux procès ont trait aux articles parus respectivement dans la rubrique « L'Epoque » sous le titre « Benouis annule sa réception » et le deuxième a été publié dans le supplément « Economie », intitulé « Augmentation des prix des billets d'avion : comme une ambiance de fin de règne' » Des articles qui ne comportent, à vrai dire, aucune diffamation contre l'ancien responsable la compagnie nationale Air Algérie. Concernant l'article qui a été publié dans le supplément « Economie », le journaliste n'a fait que reprendre intégralement les propos du SG du syndicat d'entreprise d'Air Algérie de cette époque, El Hadj Hamid Baâli, lequel a donné son appréciation sur la situation de la compagnie. L'article remonte au 28 février 2005. Il faut rappeler à ce propos que l'administration d'Air Algérie avait refusé les sollicitations des journalistes. Celle-ci avait préféré poursuivre le journal pour « diffamation » plutôt que le SG du syndicat. Selon l'avocat du journal, Me Khaled Bourayou, le journaliste, et encore moins le journal, n'aurait pas dû être poursuivi. Dans sa plaidoirie, Me Khaled Bourayou n'a fait que reprendre les déclarations du représentant du syndicat d'Air Algérie. Selon lui, le journaliste d'El Watan n'avait que repris sans commenter les déclarations du responsable syndical. Pour sa part, le directeur de publication, Omar Belhouchet, a estimé que le journal avait fait son travail professionnellement, soulignant la qualité du travail du journaliste et le sérieux de l'enquête. S'agissant de la 2e affaire concernant « l'annulation de sa réception », M. Belhouchet a considéré que ce billet ne mérite nullement une poursuite judiciaire, car les faits, d'ailleurs avérés, ne sont pas constitutifs de diffamation.
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