Algérie

Affaire Tounsi : devant les assises



Le proc's de l'assassinat de feu Ali Tounsi, l'ex-directeur g'n'ral de la S'ret' nationale, se tiendra lors de la prochaine session criminelle de la cour d'Alger, a-t-on appris. La programmation du proc's intervient apr's que la Cour supr'me eut statu' sur les pourvois en cassation interjet's aussi bien par la partie civile que la d'fense.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le fait marquant dans cette affaire est la d'cision de la Cour supr'me. Cette derni're, en date du 23 d'cembre 2010, a rendu son verdict, quelques mois apr's le pourvoi en cassation introduit par la d'fense et la partie civile. Dans son ordonnance de renvoi devant le tribunal criminel, cette haute institution judiciaire a rejet' les requ'tes des deux parties et renvoy' le dossier devant le tribunal criminel. A ce titre, le proc's se tiendra sans la pr'sence de l'ex-ministre de l'Int'rieur et des Collectivit's locales, M. Zerhouni, tel que souhait' notamment par la partie civile et la d'fense et ce, en sa qualit' de t'moin ' d'charge. Les avocats des deux parties ont notamment estim' que le t'moignage de l'ex-ministre de l'Int'rieur serait 'd'un apport important pour faire toute la lumi're sur cette affaire'. Pour Me Tayeb Belarif, l'un des avocats de Choua'b Oultache, l'auteur pr'sum' de l'assassinat d'Ali Tounsi, la pr'sence de Zerhouni sur les lieux du crime 'avant l'arriv'e des services habilit's, notamment les enqu'teurs, n'cessite une clarification '. Pour lui, 'la justice devrait apporter des r'ponses sur la pr'sence du ministre sur les lieux avant le procureur de la R'publique'. Selon Me Fatima Chena'f, avocate de la partie civile, 'la victime n''tait pas n'importe quelle personne, d'o' notre droit de conna'tre le mobile de cet assassinat'. De fait, la partie civile s'interroge sur 'les raisons qui ont fait que la justice n'ait pas auditionn' certains t'moins', dont quelques-uns ont exprim' leur disponibilit' ' le faire, ' l'image de l'ex-ministre de l'Int'rieur et des Collectivit's locales. C'est autour de cette 'pineuse question que les diff'rentes parties vont engager un long d'bat (vice de forme), avant que le proc's ne soit entam'. Pour rappel, l'assassinat de Ali Tounsi a eu lieu le 25 f'vrier 2010. Ce jour-l', l'ex-directeur g'n'ral de la S'ret' nationale 'tait tu' par balle dans son bureau. L'auteur pr'sum' de cet acte n''tait autre que 'son ami et homme de confiance', Choua'b Oultache, ancien officier de l'arm'e de l'air, auquel il avait confi' l'unit' a'rienne de la police. Pour le juge d'instruction, le crime a eu lieu suite ' une altercation, juste avant la tenue d'une r'union-bilan avec tous les cadres de la police. Une instruction, cependant, que les deux parties ont rejet'e au regard, notamment, de la 'c'l'rit' avec laquelle l'enqu'te a 't' men'e et des violations de la proc'dure qui devaient susciter des interrogations. L'avocate de la partie civile, Me Fatima Chena'f, est cat'gorique : 'Nous savons que l'opportunit' de la programmation du proc's rel've du parquet g'n'ral et qu'il y a des affaires qui peuvent 'tre enr'l'es rapidement alors que d'autres enregistrent une attente plus longue. N'anmoins, nous regrettons le rejet de notre demande relative ' la convocation d'une liste de t'moins, ' leur t'te l'ancien ministre de l'Int'rieur, Yazid Zerhouni, et des cadres de la S'ret' nationale.' 'Nous aurions aim' que Zerhouni, qui avait d'clar' quelques heures apr's le crime, que l'acte s''tait d'roul' sans t'moin, entre deux personnes, pr'cisant qu'Oultache a 't' pris d'une crise de d'mence. Pourquoi nous ont-ils refus' un t'moignage aussi important, surtout que le concern' luim'me, ' savoir Zerhouni, s''tait d'clar' pr't ' s'exprimer si le juge le lui demandait '', a-t-elle encore d'clar'.


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