Algérie

Affaire Sonatrach-Saipem



Affaire Sonatrach-Saipem
L'audience préliminaire de l'affaire de pots- de-vin Saipem-ENI prévue pour le 13 mai à Milan en Italie, concerne huit suspects accusés de corruption internationale et six d'entre eux également de fraude fiscale. Farid Bedjaoui, présenté comme le bras droit de l'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, aFarid Bedjaoui prépare sa défense. Le quotidien El Watan nous apprend qu'il a déjà mandaté deux avocats, Roberto Pisano et Giuseppe Staiano, pour le défendre lors de l'audience préliminaire de l'affaire Saipem-ENI prévue pour le 13 mai à Milan. L'affaire concerne huit suspects accusés de corruption internationale et six d'entre eux également de fraude fiscale. Dans un communiqué auquel le quotidien algérien a eu accès, la défense de Bedjaoui soutient que «la direction de Saipem n'a jamais versé de pots-de-vin au ministre de l'Energie Chakib Khelil pour l'adjudication de contrats». Selon les avocats de Bedjaoui, leur client est «un consultant franco-algérien qui avait avec Saipem un rapport basé sur des contrats de consultation parfaitement transparents (...) ». La défense de Bedjaoui poursuit que « Saipem s'est adjugé 7 contrats en Algérie sur les 20 pour lesquels elle avait postulé, parce que son offre était considérée la plus basse et techniquement la plus qualifiée, ce qui veut dire la plus avantageuse pour la société soumissionnaire algérienne Sonatrach, et ceci s'est déroulé de manière tout à fait transparente, vu que les projets ont été attribués suite à des appels d'offres de marchés publics durant lesquels les enveloppes ont été ouvertes en présence des télévisions et de la presse».Tout nier !« L'ancien ministre de l'Energie, Chakib Khelil, cité dès le début de ce scandale par les principaux informateurs des juges, deux anciens directeurs de Saipem, comme étant le principal bénéficiaire de l'argent de la corruption, a vraisemblablement concocté avec son ancien homme de confiance, Farid Bedjaoui, une stratégie de défense qui sera plaidée par les avocats italiens de ce dernier : tout nier ! », écrit El Watan. Chakib Khelil et Farid Bedjaoui sont présentés par le journal algérien comme « deux anciens amis qui avaient travaillé en étroite collaboration pour satisfaire les partenaires étrangers qui acceptaient de jouer le jeu des fameuses «commissions» comme ce fut le cas pour ENI et Saipem (dont ENI détient la majorité des parts) contre une récompense faramineuse de l'ordre de centaines de millions de dollars (197 millions) au détriment des intérêts du groupe algérien Sonatrach ». Selon notre confrère, la juge milanaise Alessandra Clemente peut confirmer les charges qui pèsent sur les suspects et répondre par l'affirmative à la requête du procureur de la République du parquet de Milan, qui a demandé le renvoi des concernés devant le tribunal, dont les deux Algériens Farid Bedjaoui et Samir Ouraied... ou décider un non-lieu pour insuffisance de preuves. Dans ce dernier cas, ce seraient quatre ans d'investigations menées par les juges anticorruptions milanais depuis février 2011 qui seraient invalidées. Les juges italiens auraient préféré ne pas mettre en examen l'ancien ministre de l'Energie, M. Khelil, en l'absence de faits irréfutables, ajoute le journal algérien.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)