Algérie

Affaire Sonatrach 2



Affaire Sonatrach 2
Poursuivis dans le cadre du dossier Sonatrach 2, Chawki Rahal, ex-vice président du groupe pétrolier chargé des activités commerciales, et Nouria Meliani, patrone du bureau d'études privé, CAD, ont été mis en liberté, mercredi dernier en fin de journée, par le juge de la 9e chambre du pôle judiciaire spécialisé de Sidi M'hamed, près la cour d'Alger, apprend-on de source judiciaire.Détenus depuis plus d'un an, les deux mis en cause ont retrouvé leur liberté de fait, en raison de l'expiration du délai de détention en matière de délit. Déjà poursuivi dans le cadre du dossier Sonatrach 1, Chawki Rahal avait été placé en détention au mois de décembre 2013, pour une affaire de commissions d'un montant globale de 8 millions d'euros, transférés sur deux comptes domiciliés en Suisse, l'un en son nom et l'autre au nom de son épouse (elle aussi poursuivie et placée sous contrôle judiciaire), durant la période où il exerçait en tant que responsable d'une filiale de Sonatrach à Londres. Nouria Meliani Mihoubi avait été placée en détention dans le cadre de l'affaire Sonatrach 2, en juillet 2013, alors qu'elle était déjà poursuivie dans le cadre du premier dossier, lié à Sonatrach 1 et relatif au contrat de réfection de l'ancien siège de Sonatrach situé à Ghermoul, à Alger.La seconde affaire a trait à des virements (et cadeaux) qu'elle aurait, selon le dossier judiciaire, effectués au profit de Réda Hemech, l'ancien chef de cabinet de l'ex-PDG de Sonatrach et homme de confiance de l'ex-ministre de l'Energie, Chakib Khelil, actuellement quelque part en Suisse, alors qu'il fait l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé contre lui et son épouse. En tout état de cause, le juge du pôle judiciaire ne pouvait aller au-delà du délai de détention en matière correctionnelle, et a décidé, mercredi dernier, de mettre en liberté les deux mis en cause.Contactés tout de suite après l'annonce de cette mesure, les avocats de ces derniers, Mes Chaib et Brahimi, ont exprimé leur satisfaction tout en saluant la décision. «Je ne peux que saluer cette mesure en espérant qu'elle sera étendue aux autres détenus, parce qu'il est inadmissible de continuer à mettre en prison des cadres pour des faits liés à la gestion», a déclaré Me Brahimi. Pour sa part Me Chaib a estimé que la mise en liberté de Nouria Meliani «n'est que justice» car, selon lui, «sa détention en violation avec les dispositions de la loi».




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