Affaire non élucidée des 5 enfants tués

Il y a 20 ans, jour pour jour, 5 préadolescents furent retrouvés abominablement assassinés à l'intérieur d'une grotte, dans un petit bois en aval du balcon Saint Raphaël, à El Biar. Ce crime atroce, non élucidé jusqu'à nos jours, entretient la blessure béante des parents des victimes, parce qu'ils n?ont pu faire leur deuil, parce qu'ils ne comprennent pas comment une telle horreur fut possible, ni pourquoi cette saignée de leurs enfants reste non élucidée, vingt ans après la disparition de cette bande de collégiens, habitant en plein centre-ville d'Alger, rue Pasteur.Dépités, mais avec la ferme intention de raviver ce triste anniversaire, les parents des enfants défunts, nous ont écrit pour commémorer ce douloureux anniversaire de la journée du 23 août 1998, afin que nul n'oublie la tragédie, des 5 enfants qui jouaient dans une grotte, qu'habitaient des diables. «Qui pourrait oublier '» écrivent-ils, même s'ils savent qu'ils ne les reverront plus, et que leurs douleurs persistantes, seront continuellement aussi vives. Des souffrances qui ne s'éteindront qu'au moment où ils apprendront la vérité qui a motivé cette exécution, quels sont les coupables dans le but que justice soit rendue sans aucune clémence. Depuis vingt ans, les familles des enfants de la rue Pasteur, n'ont pu faire leur deuil. Depuis vingt ans, ils espèrent «retrouver la paix», et depuis cette fatidique date du 23 août 1998, les parents, les proches, certains de leurs camarades de classe, en compagnie des voisins, font en sorte de ranimer la mémoire en organisant des dépôts de gerbes de fleur à la rue Pasteur, au sein même de l'école où ils étaient scolarisés, pareillement en allant se recueillir auprès des tombes aux niveaux des cimetières d'El Alia et celui d'El Kettar. Cette tragédie démontre qu'il existe encore des affaires qui sont l'?uvre d'individus diaboliques. Ces types de crimes ignobles sont en principe imprescriptibles.