Un ancien officier des services algériens du renseignement, Hicham Aboud, a évoqué hier une « méprise » après l'interpellation en France du directeur du protocole du ministère des Affaires étrangères soupçonné de « complicité d'assassinat » d'un opposant à Paris. « J'ai été abasourdi par la nouvelle. Je n'ai absolument pas cru que la personne interpellée était la même que la personne recherchée. Dès le début, il était clair pour moi que cette interpellation était le résultat d'une méprise », a déclaré au quotidien algérien Annahar l'ancien officier, reconverti dans le journalisme sur internet.Le haut fonctionnaire algérien Mohammed Ziane Hasseni avait été interpellé à Marseille, mis en examen sous le chef d'inculpation de « complicité d'assassinat » de l'opposant algérien André-Ali Mecili en avril 1987 à Paris et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Hichem Aboud, qui était capitaine à la sécurité militaire lors de l'assassinat de Mecili, affirme que les autorités françaises ont refusé de mettre à sa disposition les photographies de la personne interpellée et de la personne recherchée afin de les confronter et « de lever toute méprise ». « Je connais la personne recherchée, qui est originaire d'Oum El Bouaghi » (ex-Canrobert, Est algérien), alors que le haut fonctionnaire interpellé est originaire de Tolga, près de Biskra (Est), a-t-il dit.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 21/08/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A.F.P.
Source : www.elwatan.com