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Affaire Kerroumi : Le crime toujours pas élucidé Actualité : les autres articles



Affaire Kerroumi : Le crime toujours pas élucidé                                    Actualité : les autres articles
Six mois déjà sont passés depuis la découverte du corps sans vie du professeur Ahmed Kerroumi dans le local du MDS, à Oran.
A l'heure actuelle, l'affaire est toujours en instruction, même si elle a déjà abouti à l'inculpation d'un de ses étudiants. Nombre des collègues du défunt restent néanmoins non convaincus. Kaddour Chouicha, représentant de la CNCD Oran et membre de la LADDH, ne mâche pas ses mots : «On ne peut pas nous faire croire que l'assassinat n'a rien à voir avec le parcours militant du défunt.» Pour lui, l'affaire est parsemée de zones d'ombre : «On nous dit que le principal accusé a avoué son crime, mais en même temps, il n'a pas dit où se trouve la voiture du défunt, qui reste introuvable. S'il a avoué avoir commis le crime, pourquoi n'a-t-il pas dit où se trouve la voiture '»
L'affaire, selon lui, peut s'éterniser des années, mais au final, la version officielle ne sera pas forcément la vérité. «Nous sommes dans un contexte où tous les coups sont permis pour que le statu quo règne !», estime M. Chouicha, avant de rappeler qu'il a fallu «un concours de circonstance pour que le cadavre du professeur soit retrouvé. Cela laisse à penser que la localisation du téléphone portable ne s'est pas faite».
Kateb Saïd, représentant du MDS à Oran, nous affirme pour sa part que les activités de son parti, depuis l'affaire Kerroumi, se sont retrouvées sérieusement freinées et même poussées à une sorte de clandestinité imposée. Pour les besoins de l'enquête, en effet, le local du MDS a été scellé par la police. «On a attendu la rentrée judiciaire et administrative pour demander aux autorités l'attribution d'un nouveau local ; on a bon espoir d'obtenir une réponse favorable car pour des raisons humaines et psychologiques, il nous est impossible de continuer à travailler dans notre ancien local», nous dit M. Kateb.


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