Neuf mois après être passée sous la coupe de la Fédération algérienne de tennis, la prometteuse Inès Ibbou, 32e mondiale junior, voit sa collaboration avec cette structure prendre fin.C'est le père de l'athlète qui a annoncé la décision, la semaine dernière, dans un communiqué adressé à l'agence de presse algérienne. Kamel Ibbou nous a confirmé cette mesure extrême, en expliquant : «Depuis pratiquement huit mois depuis que ma fille est passée sous la tutelle de la Fédération algérienne, il n'y a pas eu d'évolution dans sa situation. Elle devait rejoindre Valencia Tennis Academy en Espagne au mois de septembre, mais il n'y a rien eu. Pire, ma fille se déplaçait en Espagne alors qu'elle n'avait aucun contrat. Ni moi ni elle n'avons signé quoi que ce soit à ce jour, ni avec la Fédération, encore moins avec l'Académie de Val.«Comment peut-on laisser durer pareille situation depuis huis mois : sans coach, sans contrat, ni programme, ni briefing, ni suivi médical et sans assurance '» se demande le père. D'un autre côté, Kamel Ibbou s'est déclaré surpris d'apprendre par le biais du directeur de Valencia Academy qu'il avait signé un contrat avec la Fédération algérienne de tennis et le Comité olympique algérien sans que ni lui, encore moins sa fille ne le sachent. Le père d'Inès Ibbou ajoute : «Je préserve l'intérêt de ma fille, mais loin de moi de devenir son manager. Moi, j'insiste sur l'autorité parentale. La FAT veut se substituer à mon autorité.C'est ce qui s'est passé avec Zine El Abidine Midoun, mais à la différence, ce dernier a formé réellement ma fille.» De son côté, le président de la Fédération algérienne de tennis, Mohamed Bouabdallah, s'il s'est dit surpris de la décision du père de l'athlète, s'est défendu en déclarant : «Ce sont la FAT, le Comité olympique algérien qui ont signé avec cette académie de Val, car c'est la Fédération qui est l'interlocuteur. Maintenant, s'il vient en privé et qu'il paye, là il peut contester. Je pense que quel que soit le problème, le père n'aurait pas dû interrompre unilatéralement la collaboration qui ne pouvait être que bénéfique pour sa fille», conclut le président de la FAT. Mohamed Bouabdallah, comme Kamel Ibbou ont les yeux tournés vers le siège du MJS pour trouver une solution, même si le père de l'athlète affirme que la collaboration avec la Fédération algérienne de tennis est bel et bien finie.
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Posté Le : 18/12/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Farouk Bouamama
Source : www.elwatan.com