Affaire Fekir

La dernière sortie de Nabil Fekir, joueur de l'Olympique Lyonnais, qui a finalement opté pour l'équipe de France, a poussé le sélectionneur national, Christian Gourcuff, à sortir de son mutisme.Ainsi, en réponse à l'affirmation du joueur selon laquelle il ne lui a jamais dit oui, le coach des Verts a affirmé hier, sur les colonnes du quotidien L'Equipe, comme d'ailleurs nous l'avions indiqué dans notre édition du 8 mars dernier, que celui-ci lui avait bel et bien donné son aval pour rejoindre l'Algérie le vendredi 6 mars, jour de la parution de la liste élargie de l'équipe nationale.«J'ai téléphoné à Nabil il y a trois semaines pour savoir s'il avait fait un choix et clarifier ainsi sa position par rapport à la sélection algérienne. Je lui ai laissé un message, mais je n'ai eu aucune réponse de sa part. Vendredi, vers 13h 30, Nabil m'a appelé pour exprimer sa décision de revêtir le maillot de l'Algérie.C'était le dernier jour pour communiquer cette présélection», a déclaré le coach, qui ajoute : «Dès le moment où Nabil m'avait formulé son envie de nous rejoindre, j'ai contacté le président puis les autres responsables de la Fédération, afin de les informer de mon échange avec Nabil et de son choix.Tout cela dans le but qu'ils puissent prendre en compte le fait que je modifiais la liste pour l'y intégrer. Ma convocation fait suite à son appel. En aucun cas il ne m'a appelé pour me dire qu'il hésitait. Je ne peux pas le laisser dire ça. Ça me met en cause alors que nous n'avons jamais mis la moindre pression sur le joueur et qu'on lui a laissé six mois pour prendre une décision.»Mais quelques heures seulement après la publication de la liste, Nabil rend public un communiqué dans lequel il précise qu'il n'a pas encore tranché. «Trois heures environ après son premier appel, il m'a rappelé pour me dire qu'il se rétractait. Maintenant, je souhaite à Nabil le meilleur pour sa carrière et je considère cette affaire comme close», précise encore Gourcuff.