Algérie

Affaire Ex-wali d'El Tarf : Une vingtaine de personnes convoquées à la Cour suprême



Affaire Ex-wali d'El Tarf : Une vingtaine de personnes convoquées à la Cour suprême
A El Tarf, la nouvelle de la reprise de l'affaire s'est répandue dès le retourdes concernés de la confrontation de jeudi. Une vingtaine de personnes ' inculpés et témoins dans les différentes affaires du dossier dit de l'ex-wali d'El Tarf ' étaient convoquées jeudi 18 février à la Cour suprême pour une confrontation avec le principal inculpé, Djilali Aârar. Beaucoup d'entre elles sont toujours sous contrôle judiciaire après avoir été écrouées quelque temps.Ce sont des fonctionnaires et responsables de la direction de l'éducation, de la direction du logement et des équipements publics, des APC, des entrepreneurs et promoteurs. Selon Lakhdar Bélaïd, qui est à l'origine de la dénonciation des affaires d'El Tarf, la justice est décidée à mener l'enquête jusqu'au bout et le procès doit s'ouvrir dans les semaines à venir.C'est cet ex-membre de la précédente APW, déchu de ce titre par ses pairs qui soutenaient sans condition le wali, déjà aux prises avec la justice, qui est à l'origine des affaires mises au jour et qui ont mené au limogeage du wali qui a été incarcéré pendant 8 mois. Des affaires qui ont défrayé la chronique locale et nationale en 2006 et poussé deux entrepreneurs au suicide. La confrontation de jeudi a concerné également l'affaire de l'extorsion de fonds de la sablière de Righia, dont les gérants ont reconnu avoir été amenés à verser la somme de 12'millions de dinars à l'ex-wali en échange de sa protection.L'inculpé est accusé de détournement et de dilapidation de deniers publics, de corruption, d'enrichissement illicite, de subornation de fonctionnaire, de passation de marchés douteux et de faux et usage de faux. A El Tarf, la nouvelle de la reprise de l'affaire s'est répandue dès le retour des concernés de la confrontation de jeudi. On avait perdu tout espoir de voir la justice punir ceux qui se sont servis sans vergogne dans l'argent public. D'autres, par contre, pensent que ce n'est que de circonstance et en relation avec la campagne anticorruption.Pour certains, l'ex-wali n'est pas seul responsable car la majorité des élus de l'époque l'avaient soutenu en dépit de ses agissements qui étaient de notoriété publique' ; ils l'avaient ovationné en différentes occasions, allant jusqu'à l'appeler « l'homme qui a apporté l'indépendance à la région ».


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