Algérie

Affaire du terrain des 143 villas à Batna



Affaire du terrain des 143 villas à Batna
L'affaire du terrain de 10,5 ha, situé à la sortie nord de la ville (ex abattoir), n'est pas près de connaître son épilogue. Le dernier rebondissement est l'ouverture d'une enquête par la justice. Un terrain, pour rappel, appartenant à l'OPGI, acquis auprès des domaines selon un acte en notre possession, et destiné à la réalisation de 143 villas avec espace vert et aire de jeux.Les habitants ayant acquis lesdites 143 villas n'avaient pas encore fini leurs démarches pour l'établissement de l'acte de propriété lorsqu'un promoteur s'installe sur la parcelle consacrée à l'espace vert pour la réalisation de 4 immeubles ! Ils se sont insurgés pour arrêter le chantier, car, nous ont-ils expliqué, la parcelle en question fait partie d'un plan de masse contenu dans le projet de l'OPGI et par conséquent, elle appartient à l'OPGI propriété de l'Etat donc.Saisi par l'association du quartier, le wali ordonne l'arrêt du chantier en attendant de mettre au clair les dossiers y afférents. Ce qui pousse à l'étonnement dans toute cette histoire, ce n'est pas tant le promoteur qui veut ériger quatre immeubles en la place mais beaucoup plus l'attitude de l'OPGI ! Dans une wilaya où le wali n'a eu de cesse d'instruire les chefs de Daïra de prospecter auprès des propriétaires privés aux fins d'acquérir des terrains pour pallier au manque du foncier dont souffre la wilaya, une institution publique reste silencieuse alors qu'un particulier s'en prend à sa propriété !En effet, que signifie cette attitude de la part de l'OPGI qui voit un lot de 7000 m2 de son patrimoine, jusqu'à preuve du contraire, détourné, sans brancher ' Un élu de l'APW proche du dossier a bien voulu nous donner sa version des choses. Il considère que le particulier a dûment acquis le terrain qui s'est avéré privé et qu'il aurait été acquis par une famille qui l'aurait revendu au promoteur.En effet, l'acte d'achat existe et rien ne pouvait contredire la transaction. Sauf que les riverains à l'origine de la plainte ont mené leur investigation et ils ont découvert le pot aux roses : Ce terrain appartenait à un colon du nom de Meng Luc, décédé en 1898 avec acte de décès établi à Constantine à l'appui.Or l'acte de vente qui a servi à la transaction a été signé en 1920 au nom de ce même Meng Luc ! Une petite histoire telle que celle-ci peut en cacher plusieurs et de plus grande importance. La justice est le seul arbitre pour dissiper une fois pour toutes les ambiguïtés qui l'enrobent afin de permettre aux responsables de s'occuper de l'avenir au lieu de s'attarder à gérer le passif. Et que les prévaricateurs paient !




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