Le verdict de l'affaire de squat de logements de la cité El Yasmine sera prononcé aujourd'hui. Sept personnes
impliquées dans cette affaire, qui remonte au mois de mars dernier, ont été
jugées jeudi 28 avril par le tribunal correctionnel de la cité Djamel pour
escroquerie et attribution frauduleuse de logements sociaux. Deux femmes, un
employé de la daïra d'Oran, un employé de l'OGI et
trois agents de sécurité, employés par une société de gardiennage sous-traitante,
impliqués dans cette affaire ont été arrêtés. Le procureur de la République
avait requis la peine maximale, prévue par la loi pour ce genre de délit, à
l'encontre des sept mis en cause, c'est-à-dire cinq ans.
L'affaire a éclaté lorsque des habitants d'une cité mitoyenne ont dénoncé
l'occupation de ces logements par des individus qui ne s'installaient qu'à la
tombée de la nuit. Une trentaine de logements ont été attribués illégalement
par les membres de ce réseau. Les victimes versaient des sommes entre 30 et 100
millions de centimes à deux femmes. Les squatters détenaient des documents
«scannés» attestant leur droit de jouissance sur ces appartements. Une plainte
a été déposée auprès des services compétents pour l'ouverture d'une enquête
judiciaire approfondie pour déterminer les circonstances exactes du squat de
ces logements sociaux. A l'issue de l'enquête, l'une des femmes a été arrêtée
et a dénoncé ses complices.
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 05/05/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : R L
Source : www.lequotidien-oran.com