Affaire du RCK

Jusqu’où ira Heddadj dans son entêtement ? Le patron de l’auguste maison de Dely-Brahim, revenu dimanche, de Monrovia, auréolé par une qualification inespérée des «Verts» au dernier tour des éliminatoires combinées de la CAN et du Mondial 2010, campe toujours sur sa position dans le feuilleton du RCK. Le championnat de première division reprendra, donc, demain, la compétition sans les Koubéens. C’est dire que la troisième correspondance du TAS, soit celle de vendredi dernier, sommant la FAF de rétablir les Koubéens dans leur droit, n’a rien changé dans le cours des choses, ni ébranlé la sérénité du président de l’instance fédérale. Il se trouve que Heddadj est soutenu dans cette position par ses pairs du bureau fédéral dont l’un d’entre eux, ira jusqu’à confier que «l’intégration du RCK dans le championnat de la D1 dés cette saison, ne se produira jamais, et que cela est devenu, désormais, une affaire de principe». A la FAF, l’on est même persuadé que la montée du RCK dans ces conditions précises, lui portera, à coup sûr, préjudice, car il ne réussira jamais à suivre le rythme, et sera par ricochet le premier club menacé par la relégation. En tout cas, c’est l’alibi avancé par le premier responsable de la FAF au président koubéen, Omar Rebrab la semaine dernière, lorsqu’il lui a conseillé de passer une saison blanche, en se contentant de jouer l’épreuve coupe en attendant sa montée, d’office, en première division, la saison prochaine. Rebrab qui n’a pas tardé à rejeter cette proposition, vient de réaffirmer la position de son club à travers un communiqué diffusé avant-hier, poursuivant, par-là même, son bras de fer avec les dirigeants de la FAF. Dans la foulée, tout le monde croise les doigts de crainte de voir le football algérien, en particulier l’équipe nationale subir les conséquences de ce bras de fer puisque l’on ne cesse de brandir la menace de la FIFA. Pourtant, Heddadj, lui, demeure, on ne peut mieux, imperturbable. La preuve, il continue de réitérer à qui veut l’entendre, qu’il est mieux placé, en sa qualité de membre de la commission de discipline de l’instance internationale, pour connaître les règlements dans ce registre. Cela suffira-t-il pour rassurer l’opinion sportive algérienne ? F. Karim