Les autorités algériennes seraient, selon la presse néo-zélandaise, intervenues
pour apporter leur aide à une Néo-Zélandaise, en litige avec son mari algérien
pour la garde des enfants. Une intervention d'autant plus discrète qu'au plan
légal, leur marge de manÅ“uvre est limitée. D'où la recherche d'un arrangement
au sein du couple.
L'agence de presse néo-zélandaise (APNZ)
qui suit avec attention le litige familial qui oppose une citoyenne néo-zélandaise,
Mihi Puriri, à son mari
algérien, le boxeur Mohamed Azzaoui, espère une issue
positive à la suite d'une intervention des autorités algériennes. Pour rappel, le
litige porte sur la garde des trois enfants du couple qui sont, depuis août
dernier, chez la famille du boxeur, à Mostaganem. La Néo-Zélandaise
affirme qu'à son arrivée dans cette wilaya de l'ouest de l'Algérie, les
passeports des enfants ont été confisqués par le père. Mihi
Puriri était libre de repartir mais sans ses enfants.
Avec l'aide des diplomates de son pays, Mihi Puriri réside actuellement à Alger, dans l'attente d'une
solution à un litige qui dure depuis 7 mois.
Selon Mihi
Piruri, sa visite en Algérie, en août dernier, la 7ème
du genre, avait pour but de rendre visite au père du Mohamed Azzaoui. Le boxeur aurait déclaré à son épouse que son père
était gravement malade. Il n'en était rien, selon elle, ce qui accrédite, selon
la presse néo-zélandaise, une action préméditée du boxeur pour garder les
enfants en Algérie. L'affaire s'est compliquée avec l'intrusion d'une diplomate
néo-zélandaise basée au Caire que la famille de Azzaoui
accuse d'avoir essayé d'enlever les enfants. Mohamed Azzaoui
qui est revenu d'Australie, après la médiation de l'affaire – ce qui l'a agacé
au plus haut point – s'en est pris avec vigueur à la diplomate néo-zélandaise
qui était venue au domicile familial fermement décidée à ne «pas partir sans sa
concitoyenne et ses trois enfants».
«UN ACCORD EST POSSIBLE»
Depuis les tractations ont pris un tour plus discret pour aboutir à une
solution qui préserve les intérêts de tous. L'implication des autorités
algériennes qui restent discrètes – ces affaires étant par définition des plus
compliquées – viseraient à faciliter une solution.
Selon l'agence néo-zélandaise
d'information, Mihi Piruri
et le porte-parole de la famille qui fait également office de médiateur, sont
convaincus que le couple est capable de négocier un accord prévoyant leur
retour en Nouvelle-Zélande avec leurs trois enfants, dans moins de deux
semaines. Côté autorités algériennes, on apprend qu'elles ont décidé de
proroger le visa de séjour de Mihi Piruri. En outre, un haut responsable du ministère des
Affaires étrangères algérien a pris contact avec elle pour lui offrir une
assistance y compris une aide juridique. Le médiateur, dont le nom n'est pas
cité, s'est dit toujours «certain que Mohamed et Mihi
peuvent s'entendre sur un accord qui leur convient à eux deux et qui sera dans
l'intérêt des enfants. Ils quitteront l'Algérie, la semaine prochaine ou dans
dix jours. Les négociations se poursuivent et nous saluons Mohamed et Mihi pour les efforts qu'ils accomplissent».
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Posté Le : 13/03/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : Salem Ferdi
Source : www.lequotidien-oran.com