Algérie

Affaire du jeune algérien tué par un Camerounais à la rue Phillipe



L’accusé condamné à 15 ans de réclusion La cour criminelle d’Oran a condamné hier le jeune camerounais T.T.C.P., accusé d’homicide volontaire à quinze ans de réclusion. Les faits de cette affaire remontent au mois de septembre de l’année, plus exactement en début de soirée du 4 septembre 2005 au niveau de la rue Phillipe à proximité de l’hôtel de Paris où plusieurs africains avaient élu domicile.   Quelques heures après la fin d’un match de football, le mis en cause, en compagnie de quelques compatriotes étaient sortis devant l’hôtel. A cet instant, un bus en partance vers la corniche stationnait pour attendre sa clientèle. Une dispute éclatera entre ces mêmes africains et la victime. Sous l’effet d’une colère gratuite, le mis en cause portera à la victime un violent coup à la poitrine avec un objet tranchant et pointu qui sera défini plus comme étant un tournevis. Se sentant en danger, il prendra la fuite. Mais il n’ira pas plus loin car la profondeur de sa blessure lui sera fatale. En un instant, le quartier s’est embrasé ; les amis et proches de la victime jurèrent vengeance si ce n’est l’intervention des forces de l’ordre et des sages du quartier. Le mis en cause sera arrêté au niveau des urgences de l’hôpital où il s’était rendu pour soigner une blessure superficielle.Présenté devant le magistrat instructeur, il a été inculpé d’homicide volontaire. Appelé hier à la barre, il expliquera au juge qu’il n’a fait que se défendre et qu’il n’avait aucunement l’intention de tuer. Quant à sa situation sur le sol algérien, il déclarera qu’il est entré clandestinement, faisant le chemin du Cameroun jusqu’à Oran à pieds en passant par le Maroc. Le représentant du ministère public qualifiera cet acte dont a été victime le jeune B.T. âgé de la trentaine, d’horrible, en demandant la perpétuité contre le mis en cause. L’avocat de la partie civile reviendra sur le choc des parents qui viennent de perdre ainsi leur fils d’un acte délibéré et lâche. La défense représentée par une assistance judiciaire, tentera avant tout, de demander une requalification de l’affaire d’homicide en C.B.V. ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Puis expliquera au juge que son client n’a fait que se défendre. Certes, il y a eu mort d’homme, chose que nous déplorons mais cela ne fait pas de cet homme un meurtrier. Quant au mis en cause, il demandera la clémence de la cour et expliquera que son acte n’est pas délibéré. Aux termes des délibérations, la cour a jugé le mis en cause coupable et l’a condamné à quinze années de réclusion criminelle.


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