Affaire dopage de Zahra Bouras : l'explication de Ammar Bouras

«Les Algériens Bouraâda et Zahra sont les athlètes les plus contrôlés, tous sports algériens confondus, car ils appartiennent à une liste qui s'appelle «Groupe cible de l'Iaaf» concernant beaucoup d'athlètes de différents pays et la sélection se fait consécutivement à des réalisations de performances qui rentrent dans les 20 premiers mondiaux de l'année précédente, les champions continentaux ou finalistes aux JO ou bien aux championnats du monde (voir règlement de l'Iaaf sur ce sujet). Les sportifs du groupe (celui où se trouvent Zahra Bouras et Larbi Bouraâda) sont soumis à une attention très particulière de la part de la section antidoping de l'Iaaf et ils sont soumis à des tests de contrôles antidoping inopinés (hors compétition) et pour cela ils doivent envoyer leur localisation chaque trois mois, ils doivent donner une heure quotidienne où ils doivent être impérativement et s' ils bougent de l'endroit indiqué (pas la ville mais la maison, le centre de regroupement ou bien l'hôtel) sur leur fiche de localisation ils doivent immédiatement le signifier à l'Iaaf soit par mail soit par SMS et dans le cas de Zahra Bouras elle a subi chez nous à la maison deux contrôles inopinés et plusieurs tests durant leurs différents stages à l'étranger sans parler des contrôles subis durant les compétitions et notamment celui sanguin de Dàegu lors des Championnats du monde 2011 . Les cinq dernières informations de localisation à Paris, au mois de mai et de juin, ont été envoyées chaque fois par SMS puis par mail de Paris par Zahra pour donner l'adresse où elle allait passer ses différentes nuits et journées avant, entre et après les meetings d'Herouville, Montreuil et Lille, cela démontre que les athlètes sont suivis et surveillés attentivement par la Fédération internationale et d'après moi ne peuvent échapper aux tentatives de dopages que ceux qui peuvent avoir accès à des produits indétectables aux contrôles sanguins et urinaires (au fait des professionnels du doping), pas avec un produit dangereux et qui reste d'après la littérature spécialisée parfois plus de 6 mois dans l'organisme. Au début comme ont pensé certains nous sommes de petits amateurs (c'est une insulte à notre modeste intelligence) qui dopons nos athlètes en sachant qu'ils vont à 100% être contrôlés et surtout être positifs. En plus Zahra a été toujours volontaire pour permettre à l'Iaaf d'utiliser son urine et son sang pour les recherches du fait qu'elle est sûre d'elle-même en ce qui concerne la prise de produits interdits. Et pourtant elle a été positive !!!! J'ai des sueurs froides en pensant que nos athlètes seraient partis aux JO avec ce produit dans l'organisme. Imaginez une place en finale et après déclaré positif au Stanozolol, nous aurions été la risée du monde. Chaque minute j'y pense, comment ce produit est arrivé dans l'organisme de Zahra et Larbi ' Mais au fond de moi-même je sais que la vérité triomphera.»