Le procureur général près la cour de Batna a requis, dans la nuit de mardi à mercredi, une peine maximale de 10 ans de réclusion criminelle à l'encontre de Farouk Djebbar, le promoteur immobilier en cavale, accusé d'avoir arnaqué 554 souscripteurs.
Une peine de 8 ans de prison ferme ont été demandée à l'encontre du comptable dudit promoteur, ainsi que 6 ans pour l'ancien directeur de la CNEP et les employés de la banque impliqués dans cette affaire. Les deux secrétaires du promoteur sont, quant à elles, sous la menace de 3 ans d'emprisonnement. Selon Bachir Beddar, représentant des victimes de cette escroquerie, l'audience, qui a débuté à 21h, a duré plus de douze heures. L'interrogatoire des victimes a été axé, selon notre interlocuteur, sur les personnes qui les ont dirigées et convaincues de souscrire au projet les logements participatifs initié par Farouk Djebbar.
Pour rappel, ces souscripteurs ont déposé des sommes variant de 38 à 140 millions de centimes ce qui fait une somme totale, selon B. Beddar, de plus 24,5 milliards de centimes.
Par ailleurs, Me Mohamed Djaâfar, avocat des victimes, a déposé une requête auprès de la cour pour que la CNEP soit inculpée en tant qu'institution. «Le directeur de la CNEP a démissionné pour se constituer partie civile. Mais c'est la CNEP qui est responsable. Mes clients ont eu confiance en l'institution étatique et non en la personne du directeur», a-t-il déclaré. Le verdict final est annoncé pour le 2 avril prochain.
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Posté Le : 21/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Sami Methni
Source : www.elwatan.com