Algérie

Affaire des psychotropes



6 mois de prison avec sursis pour le mis en cause Cette affaire remonte à près de deux mois, lorsque F.A. avait été arrêté par les éléments sécuritaires, alors qu’il était en possession de 12 comprimés de psychotropes. Présenté devant le magistrat instructeur, ce mis en cause a été écroué pour détention et commercialisation de stupéfiants. Jugé en première instance, le prévenu écopera d’une peine de six mois de prison ferme. Appelé devant la cour d’appel, F.A. maintiendra ces déclarations et affirmera au magistrat de l’audience qu’il avait certes acheté ces psychotropes, mais dira-t-il «Je ne suis pas un consommateur de drogue, c’est un traitement qui m’a été prescrit pour une pathologie neurologique dont je souffre depuis quelques années. Si j’ai eu recours au marché parallèle pour l’achat de comprimés de marque «Artane», c’est tout simplement dû à une rupture de stock au niveau des pharmacies. Que voulez-vous que je fasse dans pareille situation? ajoutera-t-il. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis le maintien de la première peine contre F.A. La défense du mis en cause soulèvera un point assez épineux, «Votre honneur, dira cet avocat, mon client n’est pas un repris de justice et le dossier médical qu’il a présenté démontre effectivement qu’il est sous antidépresseurs. Peut-être a-t-il mal agi en ayant recours à des dealers pour obtenir ses médicaments? Mais comment pouvons-nous expliquer ces ruptures de stock? Alors que le médicament est disponible chez les dealers», tout en demandant l’acquittement de son mandant. Aux termes des délibérations, le mis en cause a été condamné à la peine de six mois de prison avec sursis.   H.Y.


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