Algérie

Affaire des faux bacs



Affaire des faux bacs
Le procès des faux bacs devant être traité par le tribunal correctionnel d'Oran dans la matinée d'hier, a été finalement reporté au 24 février prochain, et cela, pour le motif de l'absence de 28 mis en cause qui ne se sont pas présentés à la cour.Ils sont 123 inculpés sur un total 400 auditionnés durant l'instruction, qui doivent répondre de cette affaire dite des faux bacs. Sur ces 123 inculpés, la majorité sont des étudiants qui pour certains, sont encore en cours d'études, tandis que d'autres ont déjà obtenu leur diplôme.Pour l'heure, seule une seule personne est encore sous mandat de dépôt, en l'occurrence un élu de Bir El Djir, par ailleurs cadre universitaire. C'est ce qu'affirment nos sources. Pour rappel, l'affaire dite des faux bacs a éclaté l'année dernière et a mis sens dessus, dessous toute l'université d'Oran. Cette affaire a mis à nu les procédés ayant permis à des bacheliers d'obtenir, en toute illégalité, leur diplôme de baccalauréat, et même, pour certains, des licences, et cela sans que l'administration universitaire n'ait vu que du feu.Ont été impliqués, de près ou de loin, dans ce scandale, en plus des bacheliers mis en cause, des fonctionnaires de l'université et des intermédiaires, portant, de facto, un coup dur à l'administration universitaire, qu'elle soit au niveau du rectorat ou des départements, mais aussi à la direction de l'Education nationale. Les étudiants mis en cause ont surtout évolué dans les branches de droit, de médecine et de sciences économiques. Il faut savoir que les bacheliers, une fois leurs diplômes obtenus, présentent eux-mêmes leur dossier aux structures universitaires où ils veulent évoluer.Qu'il n'existe pas, ou si peu, de communication entre les instituts universitaires et le service centralisé qui est le rectorat, et que de ce fait, rien n'empêche un étudiant fraudeur de présenter à l'institut universitaire un dossier falsifié. Ce ne sera qu'à la fin de son cursus universitaire que le rectorat peut se rendre compte de la fraude. Cette défaillance dans le dispositif administratif de l'université a permis à bon nombre d'étudiants fraudeurs à obtenir de faux diplômes.




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