Le relevé des notes obtenues à l'épreuve du baccalauréat et les bulletins des trois trimestres "plaideront" la cause des candidats accusés de tricherie lors de l'épreuve de philosophie.La page de la fraude au bac 2013 n'est pas près d'être tournée, au grand dam des "accusés" et de leurs familles. Entre l'intox et les déclarations complètement contradictoires, les concernés ne savent plus à quel saint se vouer. Nombreux sont ceux qui ont décidé de se tourner vers la presse pour tenter de décrypter toutes les informations qui circulent à ce sujet. C'est le cas notamment pour ce groupe de candidats qui nous ont contactés lundi pour lancer un cri de détresse en direction de la tutelle.
Une raison supplémentaire pour nous de tenter à notre tour de savoir où en est cet épineux dossier, d'autant que le Premier ministre a jeté un pavé dans la mare par sa déclaration lors de la clôture de la session parlementaire. Interrogé par des journalistes à ce sujet, Abdelmalek Sellal avait répondu spontanément : "Ils (candidats fraudeurs) repasseront leur bac l'année prochaine." Aucun autre détail n'est donné ni à la presse ni même au ministre de l'Education nationale qui, pratiquement au même moment, soutenait que "les recours seront examinés au cas par cas". Et c'est le cas depuis quelques jours déjà. La commission ministérielle, qui a du pain sur la planche, n'a pas arrêté pour autant ses activités. "La commission ministérielle installée jeudi est à pied d''uvre. Elle examine les dossiers des candidats impliqués et leurs demandes de révision introduites par le biais de leurs établissements ou les Directions de l'éducation", soutiennent des sources de la tutelle. Et de réitérer que les membres de cette structure présidée par le SG du MEN "étudient au cas par cas et de façon très minutieuse les 3 180 dossiers en vue de rendre leurs conclusions qui pourront être salvatrices pour certains." Il faut savoir, à ce propos, que les relevés de notes et les bulletins des trois trimestres "plaideront" la cause de ces exclus. Autrement dit, un candidat sanctionné qui se révélerait être un bon élève, ou même de niveau moyen, aura certainement une seconde chance. Mais ce ne sera pas le cas pour ceux dont le parcours pédagogique est peu reluisant et qui, de surcroît, ont fait preuve de violence envers les surveillants. En tout état de cause, la commission ministérielle rendra ses conclusions dans quelques jours. Elles seront soumises à Baba Ahmed qui tranchera.
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Posté Le : 10/07/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Malika Ben
Source : www.liberte-algerie.com