Algérie

Affaire des 5 millions d'euros de Mahrez



Riyad Mahrez avait échangé en mars dernier avec le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid. Ce dernier l'avait mis en contact ensuite avec la direction générale de la Pharmacie Centrale des Hôpitaux (PCH), l'opérateur étatique chargé d'acquérir des masques et produits pharmaceutiques à l'étranger pour les distribuer ensuite au profit de tous les hôpitaux et établissements publics algériens, a révélé une source médiatique. Lors de ses premiers échanges avec la direction générale de la PCH, Riyad Mahrez avait expliqué qu'il espérait acquérir pour l'Algérie 50 millions de masques et pour ce faire, il avait débloqué une somme de 5 Millions d'euros. Cependant, à cette époque-là, Riyad Mahrez ignorait que les prix des masques de protection avaient flambé sur le marché mondial notamment en Chine, premier producteur au monde des masques de protection. Pour 50 millions de masques, il faut compter un budget de près de 40 millions d'euros car les prix des masques variaient au début du mois d'avril passé entre 0,6 à 0,8 euros alors qu'avant le début de la pandémie du COVID-19, ces prix étaient de l'ordre de 0,010 euros ! Riyad Mahrez reçoit donc les explications de la PCH et tentent de trouver de son côté des fournisseurs auprès desquels il peut acheter des masques pour l'Algérie. Mais la tâche s'est annoncée ardue en pleine compétition mondiale autour de ces masques de protection. Le joueur algérien recontacte la PCH et tente de trouver des solutions avec ses hauts responsables. Le milieu offensif de l'équipe nationale de football avait proposé de verser les 5 millions d'euros à la PCH pour qu'ensuite elle puisse se charger elle-même de procéder à l'acquisition de ces masques. Mais la PCH avait écarté cette possibilité car en tant qu'opérateur étatique, elle ne peut pas recevoir de l'argent d'une tierce partie. Elle peut seulement recevoir des dons de produits pharmaceutiques ou de médicaments. Riyad Mahrez se retrouve dans une impasse. La PCH lui avait proposé, dés lors, de traiter directement avec ses "intermédiaires" et ses importateurs privés, des "regroupeurs", qui vont acheter eux-mêmes les masques en Chine pour les redonner ensuite à l'Algérie. Riyad Mahrez se méfie de cette démarche et peine à faire confiance à ses "intermédiaires" privés.


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