Algérie

Affaire des 25,65 grammes de cocaïne saisis à Yaghmoracen



Quatre condamnations à 7 ans de prison et un acquittement Condamnés par le tribunal d’Es-Seddikia à la peine de 15 ans de prison ferme, les cinq prévenus, accusés dans l’affaire des 25,65 grammes de cocaïne, sont passés, hier, devant la Cour d’appel.Les faits de cette affaire remontent au début du mois de janvier de cette année. Suite à une minutieuse enquête, une descente des éléments de la police est effectuée au niveau du quartier d’El-Hamri, qui permettra l’arrestation du dénommé H.N. trouvé en possession d’une quantité de 5,5 g de drogue. En effet, ces mêmes éléments expliqueront que, lors de son interpellation, H.N. était en possession de cette quantité de stupéfiant. Chose que réfutera le prévenu, expliquant que cette dernière a été trouvée par terre, au niveau de l’endroit où il se tenait avec des amis. Toujours est-il que les investigations permettront à ces enquêteurs de remonter toute une filière, puisqu’une perquisition dans l’appartement de H.K., se trouvant à la cité Yaghmoracen, permettra aux enquêteurs de mettre la main sur une quantité de 25,65 grammes de poudre blanche suspecte. Signalons que ce prévenu n’est autre que le frère du premier suspect. Après analyse, il a été prouvé qu’il s’agissait effectivement d’une substance blanche où des traces de cocaïne ont été décelées. L’arrestation de ces deux prévenus permettra également l’interpellation de trois autres ; il s’agit en effet des dénommés H.A., un boulanger exerçant au quartier d’El-Hamri. Z.A., un taxieur clandestin et O.M. Appelés, hier, à la barre, les accusés nieront les faits retenus contre eux. H.N. expliquera aux enquêteurs que c’est lui qui résidait dans l’appartement de son frère. «Lorsque je fus arrêté le mardi au soir, j’ai passé deux jours en détention. Ce n’est donc que le jeudi matin que l’on s’est rendu au niveau de l’appartement. Ce dernier donnait l’air d’avoir été cambriolé et la fenêtre de l’une des pièces portait des traces d’effraction. C’est là que les éléments de sécurité diront avoir découvert cette drogue dont j’ignore tout de sa présence jusque là». Pourtant, lui rétorquera le juge, «pendant l’enquête, vous avez même expliqué aux policiers comment vous la fabriquiez. Vous réduisiez le verre des néon en poudre, auquel vous ajoutiez de l’idocaïne, un produit anesthésiant que vous mélangiez par la suite à une infime partie de cocaïne». «Cela est faux», rétorquera H.N. «Je n’ai rien dit de tel». Son frère H.K. niera, lui aussi, les faits de même que leur complice. Concernant les deux épées et des deux fusils trouvés dans la maison de leur parent, située au quartier d’El-Hamri, les deux frères expliqueront au juge qu’ils se trouvaient chez eux comme ornements. Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a requis le maintien de la peine prononcée à l’encontre de tous les accusés en première instance. La défense plaidera l’acquittement de ses mandants par manque de preuve. A l’issue des délibérations, le dénommé H.K. a été acquitté alors que son frère H.N. et les trois autres prévenus sont condamnés à sept ans de prison ferme.




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