Algérie

Affaire de malversations à la cité-U- «Nahas Nabil»: Trente-cinq personnes auditionnées par le juge



L'affaire des malversations au sein de la cité universitaire pour filles «Nahas Nabil», revient au devant de l'actualité, après une instruction qui aura duré plus de quatre années consécutives.

 Ainsi, avant hier, ce sont au total trente-cinq personnes entre témoins et accusés (en plus de l'actuel directeur qui a été entendu à titre de témoin, nous signale-t-on) qui ont été auditionnées par le juge près le tribunal correctionnel de la Cité Ziadia, pour des faits qui remontent à l'exercice universitaire 2003-2004.

 Les accusés dans cette affaire sont poursuivis pour divers motifs, en l'occurrence: détournement de deniers et biens publics, corruption, faux et usage de faux, gaspillage, fraude fiscale et falsification de documents administratifs, passation illégale de marchés publics, gestion occulte, concussion avec des tierces personnes et, enfin, déclarations mensongères visant la qualité et la traçabilité des marchandises objets de livraison.

 Il s'agit là d'un «véritable scandale» est-il spécifié, qui avait défrayé, à l'époque, la chronique locale, et dont l'enquête avait été confiée à la brigade de répression des délits économiques de la gendarmerie nationale qui relève du Groupement de la wilaya de Constantine.

 Plus de quinze mois «d'investigations approfondies» ont été nécessaires pour boucler cette affaire et permettre à la justice d'entamer le volet qui la concerne dans cette affaire, dans le cadre de laquelle 35 personnes ont été entendues. Celles-ci concernent des anciens responsables chargés de la gestion administrative et des services, l'intendance, l'entretien, l'approvisionnement et la gestion des stocks, la restauration, le transport et autres propriétaires de bus privés et fournisseurs en denrées alimentaires et de produits consommables qui avaient été «privilégiés», lors de la passation des marchés, loin de tout respect de la réglementation en vigueur qui régit le secteur.

 Selon les enquêteurs, un «audit approfondi est arrivé à déceler des factures fictives, des bons de commande gonflés et autres malversations». Une expertise comptable qui avait «estimé les trous financiers entre 1,6 et 1,7 milliard de centimes». Les accusés dans cette affaire ont bénéficié de la liberté provisoire, après avoir été entendus par le juge d'instruction, dans l'attente du bouclage de l'enquête.




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