Algérie

Affaire de la villa de Chéraga De l'improvisation à l'abus



Affaire de la villa de Chéraga De l'improvisation à l'abus
Liberté dans son édition de jeudi a rappelé l'existence d'un document daté de 2009 signé par la Fédération algérienne de football, dont nous détenons une copie, qui précise que les sociétés par actions nouvellement créées dans le cadre de la nouvelle loi sur le professionnalisme n'avaient pas à payer les dettes cumulées par les clubs sportifs amateurs, créateurs justement de ces SSPA. Ce document avait été "pondu" par la FAF en 2009 afin de permettre au groupe ETRHB-Haddad de ne pas payer la totalité de la dette de la CSA-USMA, même si les Haddad avait déjà payé 9 milliards sur les 16 milliards, montant total de la dette.Cette mesure qui émane de la FAF et non du ministère des Finances ou de l'économie avait été ensuite généralisée à tous les clubs qui se sont vu tendre une perche inouïe pour se débarrasser de dettes devenues trop encombrantes pour des nouveaux acquéreurs pas très enclins à assumer le passif du club. Sonatrach, nouveau propriétaire du MCA, qui a racheté, l'hiver dernier, le MCA franchement pour des broutilles (100 millions de dinars), alors que le rapport du commissaire aux apports avait évalué le patrimoine du club à 75 milliards de centimes, en est la parfaite illustration. Aujourd'hui, Boumella, Zerguine and co veulent exploiter cette offrande de la FAF pour se dérober. Du coup, suivant cette logique, c'est le CSA présidé par Amar Brahmia qui se voit obligé de payer les anciennes dettes du MCA, comme ces 270 millions de Hamadou. Ce dernier se présente même désormais fort d'une décision de justice délivrée par le tribunal de Chéraga (et non pas de Blida comme nous l'écrivions jeudi par erreur), qui ordonne au CSA le payement rubis sur l'ongle de Hamadou, sous peine de mettre à partir du 21 octobre le siège du club (villa de Chéraga) aux enchères. à en croire une source digne de foi, le CSA qui ne veut pas qu'un patrimoine du club soit ainsi mis aux enchères a décidé de payer Hamadou grâce à des mécènes, jaloux de l'histoire du MCA que certains veulent aujourd'hui brader. Hamadou sera donc payé. Le dossier sera clos, mais est-ce la seule dette ' Cette affaire ne fera-t-elle pas boule de neige au sein du MCA et d'autres clubs encore ' La question mérite d'être posée.
Le CSA veut payer Hamadou et partir
Sous la pression de la FIFA, le CSC possédé par Tassili Airlines, une filiale de Sonatrach, a payé le coach Darkovic même si la dette remonte à l'époque du CSA CSC, et Sonatrach refuse de payer Hamadou car les pouvoirs publics, avec la complicité d'une justice à deux vitesses, refusent d'obliger la société pétrolière à respecter la loi et le décret exécutif précisant les modalités du professionnalisme. Les pouvoirs publics rechignent même à forcer la main à Sonatrach pour signer la convention entre le CSA MCA et la SSPA MCA qui précise le cadre d'utilisation des couleurs, du sigle et du patrimoine du MCA.
Les autorités ferment même les yeux sur le fait que la SSPA MCA fonctionne avec l'ancien registre du commerce, alors que la loi oblige Sonatrach, nouveau propriétaire du club, à changer le registre du commerce et les statuts du clubs. Quand les pouvoirs publics sont absents ou passifs, c'est la voie ouverte à toutes les dérives. Il ne reste plus à Brahmia et à ses pairs qu'à sonner le révolte ou à tirer leur révérence !
S. L
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