Algérie

Affaire de l'autoroute est-ouest



Affaire de l'autoroute est-ouest
Le procès de l'affaire de l'autoroute est-ouest a repris dimanche après une brève suspension de la séance décidée par le président du tribunal pour délibérer sur une demande qu'il a déboutée, de présentation comme témoin du procureur de la république près la cour d'Alger. Le président du tribunal a estimé que la demande de l'avocat du principal accusé dans cette affaire Dani Medjdoub, est ''irrecevable''. Me. Tayeb Belarif, un des membres du collectif des avocats du principal accusé dans cette affaire, qui a éclaté en 2009, avait auparavant indiqué que ''c'est notre droit de savoir comment ce dossier a été instruit''.Il avait indiqué avoir fait au président du tribunal ''une demande par écrit pour la présence à ce procès du procureur de la république près la cour d'Alger, du juge d'instruction et des éléments de la police judiciaire, qui ont instruit cette affaire''. Par ailleurs, la défense a récusé une seconde fois que le Trésor public se constitue partie civile. ''Le Trésor n'a rien à voir'' dans ce procès, a indiqué un des membres du collectif de défense des 16 accusés et sept entreprises impliqués dans cette affaire.Cette question avait fait l'objet lors de l'audience de mars derniers de vifs échanges entre la défense et le président du tribunal, qui, après délibération avec ses assesseurs et le ministère public, avait estimé que cette demande est "prématurée'' dans la conduite du procès. Cette demande (de la défense) ''doit être présentée au début de l'action civile, qui commence à la fin de l'action publique'', avait encore précisé le président du tribunal lors de l'audience de mars dernier. D'autre part, 12 témoins n'ont pas répondu à l'appel du président du tribunal.Le procès avait repris dimanche devant le tribunal criminel d'Alger. Il avait été reporté à la session criminelle de 2015 lors de la dernière audience en mars dernier, en raison de l'absence de certains des avocats de Dani Medjdoub, qui avait refusé des avocats commis d'office, rappelle t-on.




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