La commission de discipline de la Ligue de wilaya de Jijel a traité l'affaire du match USMD-CAT qui n'est pas allé à son terme en raison de l'agression dont a été victime l'arbitre. Sept joueurs avec numéros de licence ont été sanctionnés par trois ans de suspension chacun, à compter du 17 décembre courant. Il s'agit de Aïchouna Khaled (0179), Debib Farouk (0429), Bouloudene Mohamed Yassine (0776), Khamer Reda (0590), Kirat Yakoub (0433), Boudjerida Seddik (0698) et Benchaabane Amine (0432).Aussi, ladite commission a donné match perdu par pénalité à l'équipe de l'USMD sur le score de trois à zéro pour en attribuer le gain à l'équipe du CAT.
De nombreux observateurs estiment que cette sanction ne correspond guère à la gravité des actes commis par ces joueurs qui ont lâchement agressé l'arbitre du match USMD-CAT. Cette première sanction sportive a été prononcée en attendant les poursuites judiciaires car, selon certaines sources proches de l'affaire, l'arbitre a présenté un certificat du médecin légiste d'une incapacité de seize jours. Cette sanction a été prononcée suite aux rapports des arbitres assistants qui ont signalé l'arrêt de la partie à la 83' suite à l'agression de l'arbitre directeur par les joueurs de l'USM Djijel. Pour sa part, la FAF constate avec beaucoup de regret que les arbitres continuent de faire l'objet d'agressions violentes et inacceptables, notamment au niveau des championnats du football amateur, appelant à l'application «avec rigueur et sans ménagement» de la réglementation en vigueur, a-t-elle indiqué sur son site officiel. «Devant ces attitudes antisportives et n'ayant aucun lien avec les vertus du sport et des grandes valeurs que véhicule le football, la Fédération algérienne de football instruit toutes les ligues à l'effet d'appliquer avec rigueur et sans ménagement la réglementation», lit-on sur le communiqué de la FAF.
La fédération insiste à ce que les sanctions prononcées contre les auteurs de violences contre les arbitres et les officiels «soient exécutoires et des plus strictes possibles et interdit aux commissions de discipline de prononcer des sanctions non exécutoires», soulignant qu'»en cas d'agression sur un officiel, les arbitres sont dans l'obligation d'arrêter immédiatement la partie, nonobstant les sanctions encourues». Aussi, la FAF a instruit les arbitres à l'effet de porter plainte auprès des services sécuritaires et de la justice, auquel cas ils risquent la radiation du corps arbitral s'il y a retrait de toute plainte pour une quelconque raison. Les ligues doivent, pour leur part, se porter partie civile avec les arbitres concernés par ces affaires d'agression. Enfin, tout en réitérant son appel pour lutter contre toute forme de violence, la FAF «ne sera en aucun cas clémente avec les auteurs et n'hésitera pas à procéder à la fermeture des stades où les agressions viennent à se répéter», conclut le communiqué de la FAF.
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Posté Le : 20/12/2023
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : R S
Source : www.lequotidien-oran.com