Des peines allant de trois à dix ans de prison ferme ont été requises,hier, par le représentant du ministère public à l'encontre des mis en causedans l'affaire BADR. Un procès qui se tient, depuis samedi dernier, en appel auniveau de la cour d'Alger. Ainsi, les principales peines ont été demandéescontre les banquiers de la BADR dont l'ex-patron qui avait été condamné, en premièreinstance, à trois années de prison ferme. Pour cette fois-ci le parquet n'afait que reformuler les mêmes demandes prononcées en première instance auniveau du tribunal de Bir Mourad Rais. Les demandes du représentant duministère public ont provoqué l'étonnement des avocats de la défense qui sesont demandés «quel argument de droit ou de preuve est avancé par le procureurde la République pour ses demandes?» L'expert, lors de son audition, avaitdéclaré à la présidente du tribunal «que toutes les procédures d'octroi delignes de crédits de la BADR à l'entreprise privée Digimex ont eu lieuconformément à la réglementation et les règles de procédures en vigueur ont étérespectées». Ainsi, les avocats de la défense qui ont entamé leurs plaidoiriescomptent s'appuyer sur les propos tenus en audience par l'expert pour demanderl'acquittement de leurs clients. Pour rappel, l'affaire concerne,selon l'expertise financière, le détournement de près de 12 milliards dedinars, sous forme de crédits accordés par l'agence Badr de Birkhadem au groupeDigimex. Vingt-quatre personnes, dont seize cadres de la BADR, ont étéinculpées dans le cadre de cette affaire pour dilapidation de deniers publics,escroquerie et faux et usage de faux.
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Posté Le : 20/03/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Fayçal L
Source : www.lequotidien-oran.com