Assurément, l'affaire Aïssaoui (CRB) tient en haleine les Mouloudéens d'Oran et les Belouizdadis, mais les dirigeants du MCO sont convaincus de l'authenticité des faits. Leurs homologues du CRB, eux, affirment que c'est la LNF qui a commis une erreur administrative. Or, l'article 53 stipule bel et bien que «le décompte des sanctions, avertissements ou autres relève de la responsabilité du club». Les responsables du Mouloudia argumentent leurs réserves par le fait que cette affaire est similaire à celle ayant mis aux prises la saison écoulée l'ABS au NARBR et au cours de laquelle l'USMBA a obtenu gain de cause et assuré son maintien. Au même titre d'ailleurs que l'affaire Karouf qui a coûté à l'Algérie l'élimination à la phase finale de la CAN 1994. Pour le cas Aïssaoui Abbès, il a écopé de trois avertissements notifiés sur bulletins officiels. Le premier (BO 5, affaire 50, match USMAn-ASO du 18 octobre 2007), le second sur le bulletin numéro 13 (affaire 188, match ESS-CRB du 12 mars 2008) et le troisième avertissement a été notifié sur bulletin numéro 16 (affaire 205, match ASK-CRB du 17 avril 2008). A cet effet, l'article 191 est on ne peut plus clair: «toute infraction ou faute découverte par la fédération ou une ligue même en l'absence de réclamation ou réserve, est sanctionnée conformément aux dispositions prévues par le code disciplinaire». Forts de ces preuves tangibles, les dirigeants du MCO illustrent leurs réserves par le fait que le CRB a bel et bien fait participer le joueur Aïssaoui aux rencontres CABBA-CRB (27e journée), CRB-USMA (28e journée) et JSK-CRB (29e journée) alors qu'il était suspendu. A cet effet, l'article 97 du code disciplinaire stipule que l'inscription sur la feuille de match d'un joueur suspendu à une rencontre découverte par un club suite à des réserves donne match perdu par pénalité pour le club fautif, défalcation de trois points, en plus des sanctions du joueur, du secrétaire et une amende de 100.000 DA. En plus de l'affaire Khelidi (RCK) qui a coûté l'accession au Raed, voilà un autre dossier sur le bureau de la commission compétente qui, selon les responsables du MCO, devra traiter aujourd'hui cette affaire. En tenant compte de tous les arguments évoqués, les Mouloudéens d'Oran sont persuadés d'obtenir gain de cause dans la mesure où les règlements sont clairs et affirment que la responsabilité du CRB est entièrement engagée si l'on se réfère au fameux article 53. Le président Youcef Djebbari et Hassani Krimo, secrétaire du club, suivent de très près l'évolution de cette affaire et sont en contacts permanents avec les membres composant la délégation mouloudéenne qui se trouve depuis quelques jours à Alger pour plaider la cause du MCO. Du côté du club hamraoui, on souhaite que cette affaire soit traitée le plus tôt possible afin de pouvoir préparer la saison prochaine. Quant à l'assemblée générale, elle devrait avoir lieu dans quelques jours en fonction des priorités du club.
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Posté Le : 02/06/2006
Posté par : sofiane
Ecrit par : M Zeggai
Source : www.lequotidien-oran.com