Algérie

AFC Une réclamation de Bin Hammam rejetée par le TAS


L'ancien président de la Confédération asiatique de football (AFC) Mohamed Bin Hammam, radié à vie en juillet par la Fifa pour corruption, a vu sa tentative de bloquer la nomination de son successeur rejetée par le Tribunal arbitral du sport (TAS), a annoncé l'AFC.
Bin Hammam était accusé d'avoir acheté des voix lors d'une réunion de la Confédération du football caribéen début mai à Trinité-et-Tobago, avec des enveloppes contenant 40 000 dollars (28 000 euros). Le Quatariote a été remplacé à la tête de l'AFC et comme membre du comité exécutif de la Fédération internationale par le Chinois Zhang Jilong. «L'AFC a suivi strictement et tout le long de la procédure son règlement interne lors de l'élection de M. Jilong comme président de l'AFC et sa nomination au comité exécutif de la Fifa», a déclaré l'AFC dans un communiqué. «La décision du TAS de rejeter la demande de M. Bin Hamam d'exercer une présidence provisoire n'est pas une faveur mais un acte de procédure, auquel il n'est pas possible de faire appel», a ajouté l'AFC, précisant que le TAS, qui siège à Lausanne en Suisse, avait rendu sa décision vendredi. Bin Hammam, qui nie les faits reprochés, avait déjà contesté sa radiation à vie, mais la commission de recours de la Fifa avait confirmé en appel cette sanction mi-septembre. L'affaire avait éclaté fin mai, juste avant l'élection présidentielle à la Fifa où Bin Hammam était opposé au président sortant, Blatter. Le Qatari de 62 ans, sous le feu des accusations, avait alors retiré sa candidature juste avant son premier passage le 29 mai devant le comité d'éthique de la Fifa qui l'avait suspendu à titre provisoire, le temps d'une enquête interne. Blatter, seul candidat en lice, avait été réélu dans une ambiance délétère le 1er juin, le mot de corruption étant sur toutes les lèvres. Bin Hammam a ensuite été radié à vie par la Fifa le 23 juillet, en première instance.
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