Devenu président de Boeing en octobre dernier, David Calhoun a davantage un profil de financier que d'ingénieur. Membre du conseil d'administration depuis dix ans, son ancienneté pourrait être sa force mais aussi une faiblesse, alors que la culture Boeing a été largement critiquée dans la manière de conduire la certification du 737 MAX et de gérer la crise. Il y a dix ans, David Calhoun a écrit un livre de management sobrement intitulé " Comment les entreprises gagnent ". A 62 ans, celui qui vient d'être nommé PDG de Boeing aura besoin de ses meilleures recettes pour remettre d'aplomb le groupe de Seattle et redonner confiance tant aux régulateurs qu'aux clients de Boeing - sans oublier le grand public soucieux de voler en sécurité. Quand il a pris la présidence du conseil d'administration de Boeing en octobre dernier, suite à la décision de recentrer Dennis Muilenburg sur la seule direction générale, David Calhoun avait déjà une bonne connaissance du groupe : il siège au conseil depuis 2009. Une ancienneté qui pourrait être sa force mais aussi une faiblesse, alors que la culture Boeing a été largement critiquée dans la manière de conduire la certification du 737 MAX et de gérer la crise.
GE, Nielsen et Blackstone
Dave Calhoun est un vétéran de l'industrie, mais davantage du côté des finances qu'un pur ingénieur. Ce natif de Philadelphie (Pennsylvanie), diplômé en comptabilité de Virginia Tech, a passé la plus grande partie de sa carrière - soit 26 ans- chez General Electric. Une période au cours de laquelle ce disciple de l'ancien patron Jack Welch a eu l'occasion de voir des avions, assumant des responsabilités chez GE Aircraft Engines et GE Transportation (présent dans l'aéronautique et le rail).
Dissociation des fonctions
A la présidence de Boeing, l'une de ses premières décisions a été, dès octobre, de remercier le patron de la branche commerciale, Kevin McAllister. Début novembre, après des auditions houleuses de Denis Muilenburg au Congrès américain , David Calhoun avait aussi indiqué que le directeur général ne toucherait pas son bonus 2019, même si " du point de vue de notre conseil, Dennis a fait tout ce qu'il fallait ", avait-il indiqué sur CNBC.
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Posté Le : 25/12/2019
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Maghreb
Source : www.lemaghrebdz.com