Adrar : Les parents d'élèves dénoncent la surcharge des classes

drar, les parents d'élèves de la nouvelle ville de Sidi Mohamed Belekbir ont observé un sit-in pour dénoncer la surcharge des classes que connaît l'unique école de leur circonscription. Ils sont, en effet, plus de 51 élèves par classe à suivre des cours, un chiffre pour le moins effrayant !Les parents d'élèves de l'école Najmi Salah, dans la nouvelle ville de Sidi Mohamed Belekbir, sont montés au créneau, jeudi dernier, en observant un sit-in devant le portail de cet établissement. Ainsi, ils ont protesté contre la surcharge des classes lors de cette rentrée scolaire 2019-2020. En effet, ces parents ont été surpris en accompagnant leur progéniture à l'école, la veille, de constater que le taux de remplissage des classes avait atteint le nombre effrayant de 51 élèves.
En s'enquérant de la situation auprès des enseignants, ces derniers leur ont affirmé que pour cette année il y a eu l'admission de nouveaux élèves issus de la récente attribution de nouveaux logements sociaux rattachés à la circonscription administrative à laquelle appartient également ledit établissement primaire.
Une situation qui a provoqué un rush sur l'unique établissement de la nouvelle ville. Un état de fait qui a suscité la colère des parents des anciens élèves qui, eux déjà, s'étaient plaints, l'année passée, du taux considéré comme élevé de l'école, qui était de 32 à 35 élèves par classe. Dans ce sens, les parents accusent la direction de l'éducation de ne pas avoir pris les dispositions nécessaires, tout en sachant qu'une distribution de nouveaux logements avait eu lieu. D'autres, plus sensés, accusent plutôt l'APC, la direction du logement et celle de l'équipement de manque de coordination pour ne pas avoir prévu soit une extension physique de cette école, soit la réalisation d'une autre structure scolaire à proximité de la nouvelle cité urbaine.
Cependant, les contestataires ont donné un ultimatum à la DE pour trouver une solution à ce problème, tout en menaçant de suspendre la scolarité de leurs enfants si rien n'est fait.