Adrar : Les ménages impuissants face à la cherté du lait
Ces derniers temps, la production du lait pasteurisé a connu une importante turbulence. Cette dernière semble être liée aux problèmes que rencontrent les patrons des usines laitières, liés au prix de revient de ce liquide précieux, malgré que l?Etat le subventionne pour stabiliser sa vente au consommateur à la valeur de 25 DA le litre. Cependant, malgré ces efforts consentis par les pouvoirs publics pour réguler cet aliment de base, il se trouve que près de la moitié de la population ne profite pas de cette action. Selon une petite enquête menée par nos soins, auprès des ménagères au niveau des magasins d?Adrar, la moitié d?entres elle a affirmé ne pas pouvoir acheter le lait plus connu sous l?appellation de « Lahda ». Moins de la moitié l?achète mais ne l?utilise qu?au compte gouttes. Certaines ménagères nous affirment : « On l?utilise pour offrir du café au lait aux invités uniquement ! » D?autres témoignent encore : « Ce lait est devenu un luxe qu?on ne peut plus se permettre? On ne sert à nos enfants que du thé, matin et soir ! » « A ce rythme, on finira par avoir des enfants drogués par le thé, car il ne faut pas négliger le phénomène d?accoutumance que renferme le thé? ». Enfin, d?autres consommateurs, -et ils sont peu nombreux- parmi les plus aisés, ne s?en privent jamais. Les conséquences de cette diminution de la consommation de lait chez les familles du Sud aura certainement des conséquences fâcheuses, pour ne pas dire dramatiques par la longue sur la santé des enfants et des adolescents, notamment pour leur croissance et leur développement intellectuel. Les médecins que nous avons pu contacter sont tous unanimes à confirmer la nécessité des vitamines et du calcium qui composent le lait et leurs valeurs nutritives pour l?être humain en général?
Posté Le : 23/12/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. A.
Source : www.elwatan.com