Algérie

Adrar. Le dépistage VIH-Sida est une pratique rare



« En 2007, seules 59 personnes se sont présentées au centre de dépistage », selon Dr Moulay Omar, responsable du centre de dépistage d?Adrar. La journée du 14 avril a été consacrée, au niveau de la maison de la culture, par la direction de l?Action Sociale, à la sensibilisation sur le VIH-Sida. Cette initiative a été prise en direction de la jeunesse, notamment les étudiants et les lycéens. Le secteur de la santé et de l?éducation, l?association « Iqra » et le « club pour la santé des jeunes » ont également pris part à cette rencontre. Différents exposés ont été présentés par des spécialistes des maladies sexuellement transmissibles, des psychologues et des sociologues. Mme Kara, médecin spécialiste et chef du service de la prévention sanitaire, dans son exposé, a mis en garde les citoyens sur le danger que représente cette pandémie. Elle a aussi appelé à généraliser le dépistage. A ce sujet, Dr Moulay Omar, responsable du centre de dépistage d?Adrar, nous dira que « pour l?année 2007, seules 59 personnes se sont présentées à son centre pour subir les tests et que 3 d?entre elles ont été déclarées séropositives. Dans ce cas, il faut savoir que la prise en charge du patient et confidentielle, avec l?assurance de l?anonymat total. » Le nom du malade est substitué par un numéro de code. Confidentialité « Si les Sidéens ont du mal à se déclarer, ceux atteint par les maladies sexuellement transmissibles, comme les syphilitiques et les blennorragiques, se présentent sans complexe aux tests de dépistage », nous affirmera encore ce médecin. Une association locale nous apprend que 9 cas de sida auraient été recensés à Adrar, en 2007, dont 2 sont du sexe féminin. A cette occasion, la wilaya d?Adrar a fait un don de 3 camions de collecte de sang, acquis dans le cadre du programme spécial du Sud (PSS), aux unités de la santé d?Adrar, de Timimoun et de Réggane.


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