Algérie

Adrar : le centre psychiatrique fermé, les malades dans la rueActu Ouest : les autres articles



Adrar : le centre psychiatrique fermé, les malades dans la rueActu Ouest : les autres articles
Ces derniers temps, les citoyens d'Adrar assistent impuissants à une désolante scène au quotidien, celle de voir, dans les artères de la ville, le va-et-vient incessant d'un certain nombre de malades mentaux livrés à eux-mêmes.En effet, cela fait plusieurs jours que les gens ont constaté ce phénomène. Ce sont des personnes de différents âges, de sexe masculin notamment, se trouvant dans des conditions d'hygiène déplorables, à la limite de la tolérance, errant dans tous les sens au centre de la ville. Marquant leur présence instinctivement sur les trottoirs, sous les arcades et les espaces ombragés à la recherche d'un peu de fraîcheur en cette période où la chaleur persiste encore même en ce mois d'octobre. Il s'agit là, effectivement, de pensionnaires du service de psychiatrie, implanté en extra hospitalier, dans le quartier «Haï el Gharbi», qui ont été libérés volontairement sur décision de l'administration de ce centre.
Renseignement pris au niveau de la DSP, le motif qui aurait poussé le ou les responsables de cette entité médicale spécialisée à prendre une pareille décision serait lié à un sérieux problème qui se serait déclaré au niveau du réseau principal de l'AEP et d'assainissement.
Une défaillance technique qui s'est traduite par un dysfonctionnement du système d'alimentation en eau potable et celui des eaux usées. Ainsi, par précaution de contamination de ces pauvres locataires, principalement des maladies à transmission hydrique (MTH), la solution la plus facile et radicale préconisée a été celle de les mettre dans la rue livrés à leur sort.
Selon nos informations, les parents et les familles aisées face à cette situation ont pu récupérer, du centre, leurs malades et les ont pris en charge dans leurs foyers respectifs. Cependant, les autres, moins chanceux, eux, ont eu les voies de circulation comme seul refuge. Par ailleurs, même si ces pauvres et innocentes victimes peuvent présenter un danger dans ce cas, un danger pour la société et le citoyen en cas de crises violentes. Alors dans le même temps, ils peuvent aussi se faire du mal et mettre leur vie en péril surtout en cette période de canicule où le soleil tape très fort. Certes, ils ne sont pas à l'abri d'une sévère insolation ou déshydratation ou un éventuel accident de la circulation routière ou n'importe quel fait majeur, qui pourraient entraîner leur perte.
Contacté par nos soins, un responsable au niveau de la DSP nous a fait savoir qu'il a donné des instructions au service concerné afin de récupérer ces malades spécifiques et de les dispatcher provisoirement à travers les autres services médicaux de l'hôpital en attendant la remise en état des réseaux déficients. Un cadre de la santé nous fera remarquer que même si ces malades ont été placés en régime d'externat, le service en question assure toujours les consultations et que ces malades se présentent quotidiennement devant leurs praticiens afin de prendre leurs médicaments prescrits.


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