Adrar : la RN 6 impraticable entre Ouled Khodeir et Foum El Kheneg Actu Ouest : les autres articles

Les usagers de la RN 6, qui relie la ville de Béchar à Adrar, continuent de subir les désagréments causés par l'état précaire du tronçon de route au niveau de la localité de Ksabi dans la wilaya de Béchar, entre le PK 1010 et la limite administrative avec celle de la wilaya d'Adrar matérialisée par l'Oued de Foum El Kheneg, soit sur une distance d'environ 20 km.
En effet, tout au long de ce tronçon de route, les conducteurs conduisent en slalomant afin d'éviter la multitude de trous, de creux, de dépressions, de nids-de-poule' qui la jalonnent et où même les accotements deviennent inutilisables par la force du temps. Une navrante situation qui perdure depuis plusieurs mois et qui pénalise et martyrise des milliers d'usagers qui sillonnent quotidiennement cette route en provenance ou à destination d'Oran, Béchar, Adrar, Timimoun, Ghardaïa, In Salah, Tamanrasset, BBM' Le comble, c'est qu'au PK 1020, juste à l'intersection de la RN 6 avec le chemin communal qui mène à la commune de Ksabi, il existe pourtant une maison cantonnière dépendant de la subdivision DTP de Kerzaz, une entité chargée de l'entretien et du désensablement.
A ce niveau précisément, il existe l'implantation d'une maison cantonnière de la chaussée, mais celle-ci reste de marbre devant cet état de la route qui se précarise au jour le jour, surtout à hauteur de Hassi Abdallah. Par ailleurs, sur ce même axe routier n°6 mais cette fois dans la wilaya d'Adrar, d'autres travaux de réhabilitation sur une distance de 63 km, censés soulager les usagers sur cette partie de la route détériorée antérieurement, ont été lancés. Ils ont été confiés, en janvier 2011, à quatre entreprises différentes afin d'accélérer le processus. Ces dernières accusent un important retard dans la réalisation au niveau du 4ème lot entre le PK 1113 et le PK 1128.
Cependant, ce qui irrite et empoisonne le plus les conducteurs c'est le très mauvais état et l'impraticabilité de la déviation de 5 km proposée comme alternative en attendant la fin du chantier. A ce niveau, cette piste auxiliaire qui dirige le flux des passagers temporairement ne répond nullement aux conditions exigées par le cahier des charges.