Près de deux heures durant, Djillali, un personnage issu de la couche sociale défavorisée, incarnant la sagesse et la modestie, à la recherche d?un emploi, lutte contre la bureaucratie et la corruption. Puis, s?érige en défenseur de son quartier, longtemps abandonné par les autorités à la dégradation, des conditions de vie des citoyens, des habitations et des infrastructures socioéconomiques. Sur un autre passage, il dénonce le détournement du cours naturel de la prestigieuse et miraculeuse source d?eau « Aïn El Mahboula », fierté des Bayadhis et grand symbole de prospérité. Aïn El Mahboula fait partie du patrimoine d?El bayadh et représente une grande valeur sentimentale pour les enfants d?El Bayadh, comme Aïn El Fouarra pour les Sétifiens. La destruction injustifiée de l?ancienne église de la capitale des Hauts Plateaux a aussi été citée. Malki, qui a été fortement applaudi par l?assistance très nombreuse ce soir-là, est un professeur de français à la retraite. Il a à son actif plusieurs pièces et opérettes. En 1996 il monta Melhamet « Sid Cheikh », en 2002 celle de « Cheikh Bouâamama », puis en 2004 celle du poète « Mohamed Belkheir ». En France, en 1998, à Montpellier, il présenta deux pièces en français. La troupe Bouderga lil Masrah, conduite par M. Hichème Guendi, son président, est attendue pour ce mercredi 4 juillet à la maison de la culture de Béchar.
Posté Le : 04/07/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. A.
Source : www.elwatan.com