Algérie

Adrar en bref Actu Ouest : les autres articles


Une lycéenne violée
Une lycéenne de 18 ans, originaire de la localité, s'est fait kidnapper le dernier jour du mois d'août vers midi, un moment de la journée où les rues sont désertes à cause de la forte chaleur, à quelques encablures de son domicile familial sis Haï Barbâa à Adrar. Les faits se sont produits alors que la jeune fille s'apprêtait à rejoindre son foyer quand elle fut accostée par une personne qui l'embarque de force dans son véhicule et la traîne dans une habitation isolée et abandonnée.
Là, elle a subi des violences sexuelles. Après son forfait, il l'a laissé sur le pavé. Arrivée en ville, elle s'est directement dirigée vers la Sûreté de wilaya d'Adrar où elle a déposé une plainte. Heureusement qu'elle a eu le reflexe de noter l'immatriculation du véhicule.
Quelques heures après, B.M., âgé de 22 ans, présumé auteur du kidnapping et du viol, a été interpellé par la police. Il a été placé, en début de soirée, sous mandat de dépôt par le juge instructeur du tribunal d'Adrar.

Deux hommes écroués pour escroquerie
A.A. (40) ans, directeur d'un bureau privé d'affaires commerciales et économiques à Adrar, et B.A. (38 ans), un entrepreneur de son état, ont été placés sous mandat de dépôt, ce début de semaine, par le juge d'instruction près le tribunal d'Adrar pour les motifs d'association de malfaiteurs, usurpation de fonction pour le premier (qui s'est fait passer pour un procureur de la République), et pour tentative d'escroquerie. En effet, A.A, qui a pris le masque d'un magistrat, a usé de son téléphone portable pour proposer à B.L., un autre entrepreneur âgé de 52 ans, résidant à Aoulef, la vente d'une villa à Hydra (Alger) pour la somme de 270 millions de centimes.
Un prix insignifiant par rapport au cours de l'immobilier actuel dans la capitale et notamment dans ce quartier huppé. Un fait qui a éveillé les soupçons chez B.L. «Je suis procureur de la République à Adrar et j'ai appris par ton frère que tu es à la recherche d'une villa à Hydra'Oui c'est vrai'Alors mon prix c'est 270 briques'C'est OK'
Mais je ne peux pas quitter mon bureau alors je t'envoie un ami à l'hôtel «Touat» que tu lui remettras d'abord 50 millions de cts comme arrhes'» C'est le contenu de la communication téléphonique entre A.A et la victime B.L. En effet, quelques heures après, c'est B.A, l'intermédiaire, qui s'est présenté à l'hôtel pour empocher le magot. Cependant, B.L., qui a vite découvert qu'il avait affaire à des escrocs, a effectivement remis un paquet en plastique de couleur et bien scotché mais contenant que des liasses de papier. Ensuite, il a déposé une plainte auprès de la PJ d'Adrar.
Après enquête et grâce au numéro de téléphone appartenant à A.A., les policiers ont pu identifier les protagonistes. Par ailleurs, une troisième personne répondant aux initiales L.A. (31 ans), Algérien d'origine nigérienne et résidant à Tamanrasset, et complice dans cette affaire, se trouve en fuite.
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