Adrar : Aménagement du plan de la circulation routière Actu Ouest : les autres articles

Le danger avec le risque d'accidents est perceptible surtout à l'entrée Nord de la ville au niveau du carrefour de l'université africaine.
La ville d'Adrar vient d'introduire, cette semaine, dans le cadre de l'aménagement de son plan de circulation routière urbain, le système de la priorité à gauche. Un mode de conduite qui consiste à céder, au niveau des carrefours notamment, le passage aux véhicules apparaissant sur la gauche du conducteur. C'est un modèle de circulation spécifique qui est déjà appliqué dans certaines agglomérations urbaines où le flux des automobiles est très important et où la circulation est fortement condensée. En effet, cette règle de circulation attribut la priorité au véhicule se trouvant à l'intérieur du rond-point afin de circuler librement.
Ce qui fluidifie le mouvement des véhicules et évite l'encombrement tout en éliminant les bouchons. Cependant, ce mode de conduite non conventionnel reste contraire aux règles élémentaires du code international de la route et provoque un déséquilibre dans le comportement particulièrement chez les nouveaux permis. Le danger avec le risque d'accidents est perceptible surtout à l'entrée Nord de la ville au niveau du carrefour de l'université africaine. Car c'est là où les conducteurs étrangers à la ville, arrivant pour la première fois à Adrar et les conducteurs résidents se rencontrent. On peut constater de visu qu'au niveau de chaque intersection les chauffeurs développent une certaine hésitation avant d'entamer leur circuit.
À Adrar, cette situation est explicable par le fait que plus des 50% des automobilistes autochtones (Oasiens surtout) n'ont jamais conduit en dehors de leurs localités et assument mal cette nouveauté. D'ailleurs, malgré la présence et l'assistance des agents de la voie publique et après une semaine d'application de cette règle, on peut encore constater des débris de verre sur la chaussée dus à des collisions. Toutefois, certains automobilistes chevronnés jugent que cette décision a été irréfléchie et calquée uniquement. Qu'Adrar pouvait s'en passer, de cette mesure, aujourd'hui, face au faible nombre des véhicules en circulation et qui n'a pas encore atteint les proportions inquiétantes. Et que le flux actuel est encore maîtrisable même aux heures de pointe.