Algérie


Adrar
Insatisfait de la gestion chaotique de l'hôpital Ibn Sina d'Adrar, Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, lors de sa visite, cette semaine, dans la wilaya du Touat, a mis en fin aux fonctions du directeur de cet établissement.Ce responsable a été remplacé par Tahar Saïdi, qui assurait jusque-là la fonction de directeur de l'hôpital d'Illizi. Par ailleurs, lors de sa visite d'inspection au niveau du pôle hospitalier de Tliliane, le ministre a été interpellé par une jeune femme de 26 ans en désarroi, une insuffisante rénale, pour lui faire part de ses souffrances et de son inquiétude pour sa santé devant le manque de médicaments. En effet, la dénommée T. J. est hémodialysée depuis 2006. Son traitement nécessite la consommation d'un comprimé par jour d'un médicament introuvable en Algérie. Et dans le cas où une officine le lui procure, c'est au prix de 70 000 DA la boîte de 28 comprimés. Un médicament non remboursable pas la sécurité sociale. «Parfois, je fais appel aux services d'une amie, qui va souvent en France, alors elle me le ramène à 50 000 DA la boîte», nous dira-t-elle. Pour sa part, M. Bekri, le président de l'Association des insuffisants rénaux de la wilaya d'Adrar témoigne que «pour les anciens patients qui dépassent en général une dizaine d'années en hémodialyse, la prise de ce médicament est indispensable. A Adrar, sur les 98 malades hémodialysés, nous avons 10 cas qui nécessitent la prise de ce médicament».




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