De nombreux projets, entre autres en autoconstruction, sont à l'arrêt. Des investisseurs même ont fermé leurs chantiers de réalisation dans toute la wilaya d'Adrar, suite à la pénurie du ciment dont le prix a atteint plus de 1.150 DA le sac de 50 kg, soit 2.300 DA le quintal. Une véritable flambée qui dure depuis trois mois. Une situation qui a poussé les entrepreneurs à arrêter des chantiers et mettre des milliers de travailleurs au chômage. En effet, des investisseurs ont gelé leurs projets de réalisation d'hôtels et des usines. L'augmentation a commencé de 600 DA, jusqu'à dépasser les 1.150 DA le sac de 50 kilos dans le chef-lieu; en dehors d'Adrar, la majoration est calculée selon la distance de transport où dans les zones enclavées, comme à Bordj Badji Mokhtar, le sac de ciment se négocie à 1.800 DA. La spéculation est la règle générale, les services du commerce de la wilaya d'Adrar sont out, indique des entrepreneurs en colère. La seule entreprise étatique qui fait la vente du ciment à prix raisonnable se trouve très dépassée par la forte demande.Un calendrier d'approvisionnement en ciment a été tracé, mais qui dépasse un à deux mois pour les entrepreneurs, une situation critique, selon un cadre de cette entreprise. Les faibles quantités de ciment accordées par les usines ne satisfont même pas 10% de la demande de la wilaya. Des chefs d'entreprise et des entrepreneurs appellent le wali d'Adrar pour intervenir auprès du gouvernement et les usines pour une dotation en ciment proportionnelle au développement de la wilaya d'Adrar, afin de sauver les projets en cours de réalisation.
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Posté Le : 12/03/2016
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Bentouba Said
Source : www.lequotidien-oran.com